L'échec de l'ODS aux législatives : Vaclav Klaus reste
L'échec de l'ODS, Parti civique démocrate, aux législatives entraînera-t-il le départ de son président, Vaclav Klaus ? On connaît, déjà, la réponse à l'une des questions que les résultats des élections en République tchèque ont mises à l'ordre du jour.
L'ODS de Vaclav Klaus vient de perdre les élections législatives, pour la deuxième fois consécutive, déjà. Rappelons qu'il s'est classé en seconde position, derrière la social-démocratie. Il n'aura, à la Chambre des députés, que 58 sièges, soit cinq de moins que durant la législature précédente. Des spéculations sur des remaniements au sein de la direction du parti, sinon sur la démission de Vaclav Klaus, sont donc apparues assez logiquement. Une première réponse évasive est tombée, ce lundi. « Nous allons d'abord analyser la situation et, c'est seulement après, que nous prendrons une décision », a dit Vaclav Klaus à l'issue de la session de la direction de l'ODS. L'éventualité de son départ n'y a d'ailleurs même pas été soulevée. Or, la position de Vaclav Klaus, qui se trouve à la tête du parti depuis 1991, date de sa naissance, semble toujours très solide... Pourtant, au sein du Parti civique démocrate, il y a des voix qui pensent que la situation est intenable. « Nous avons perdu, il n'est donc plus possible de continuer avec la même formation », dit par exemple le député, Premysl Sobotka. Il propose la convocation d'un congrès extraordinaire de l'ODS, pour septembre prochain. Une idée qui semble plaire, aussi, à certains autres de ses collègues. Un prochain séisme au sein de l'ODS est-il donc, malgré tout, à prévoir ? J'ai posé la question à Martin Plichta, correspondant du quotidien Le Monde.