Les négociations sur la composition du cabinet
Le parti social-démocrate, vainqueur des législatives de juin, poursuit les consultations avec la Coalition de chrétiens-démocrates et d'unionistes sur la composition d'un cabinet. Un nouveau tour des négociations s'est terminé tard dans la soirée de lundi par un nouveau progrès.
Le parti social-démocrate, vainqueur des législatives de juin, poursuit les consultations avec la Coalition de chrétiens-démocrates et d'unionistes sur la composition d'un cabinet. Un nouveau tour des négociations s'est terminé tard dans la soirée de lundi par un nouveau progrès. Trois points restent seulement à discuter, des 11 points litigieux, pour qu'une entente sur la déclaration - programme soit trouvée. La recherche des compromis est nécessaire, compte tenu des promesses données aux électeurs et de la divergence des valeurs respectées par les deux partis. Ceux-ci déclarent néanmoins leur ferme volonté de composer un gouvernement qui serait un gouvernement majoritaire. Le calendrier de remboursement du déficit public que la Coalition veut plus rapide, les déclarations sur les grosses fortunes sur lesquelles insiste la social-démocratie et les allocations familiales que ce parti propose de verser à toutes les familles avec enfants, autant de points de litige. D'autres points, tels que l'achat d'avions de chasse Gripen, où le partenariat enregistré des personnes du même sexe ne figureront pas dans le programme, tout comme le droit de véto. Un compromis sur ces 3 points devrait être trouvé mercredi. Ensuite, le débat portera sur la répartition des postes ministériels. L'ambition de Vladimir Spidla, chef des sociaux-démocrates et Premier ministre pressenti, est de composer un gouvernement compétent. Aucun ministre ne doit être soupçonné de comportement contraire à l'éthique ou d'une part de responsabilité aux erreurs de transformation des années quatre-vingt-dix.