Action "Mains propres": le retour
Une nouvelle action appelée "Mains propres" vient d'être discrètement lancée par le gouvernement de Vladimir Spidla. Elle vise principalement quatre anciens ministres du cabinet de Milos Zeman. Leurs successeurs les soupçonnent notamment d'avoir dilapidé les finances de leurs ministères et d'avoir fait perdre de l'argent à l'Etat lors d'appels d'offres parfois inexistants.
Dès leur prise de fonction, les nouveaux ministres ont donc laissé oeuvrer les audits et examinent depuis un par un les différents contrats signés par leurs prédécesseurs. Certains d'entre eux, clairement apparus comme désavantageux pour l'Etat, ont dores et déjà été résiliés. D'autres sont en cours de renégociation pour être révisés à la baisse. Dans de nombreux cas, il apparaît que des accords, parfois de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards de couronnes et nettement surévalués, ont été passés avec des entreprises sans même qu'un quelconque appel d'offres soit lancé. Les anciens ministres, persuadés de leur innocence, avancent pour leur défense n'avoir fait que signer ce que leurs subalternes leur présentaient. Une explication simpliste qui pourrait bientôt venir perturber le calme apparent qu'ils laissent pour l'instant transparaître.