A propos de l'élection du président de la République
Le gouvernement tchèque n'a pas retenu le projet de loi tendant à instituer l'élection du président de la République au suffrage universel. Ce projet est l'initiative de deux groupes de députés. L'ODS a proposé l'élection du président au suffrage universel à un tour, tandis que des députés de la social-démocratie elle-même et d'autres des partis de la coalition ont proposé une élection à deux tours.
Le gouvernement tchèque n'a pas retenu le projet de loi tendant à instituer l'élection du président de la République au suffrage universel. Ce projet est l'initiative de deux groupes de députés. L'ODS a proposé l'élection du président au suffrage universel à un tour, tandis que des députés de la social-démocratie elle-même et d'autres des partis de la coalition ont proposé une élection à deux tours. Selon le ministre des Transports, Milan Simonovsky, la proposition est bonne dans son principe, mais il est nécessaire que ses retombées soient étudiées dans leur complexité. Simonovsky n'est pas non plus partisan d'une disposition du projet de la coalition, selon laquelle, dix députés, voire dix sénateurs ou 20.000 citoyens puissent proposer un candidat aux élections présidentielles. Le gouvernement se refuserait aussi à entreprendre, dans ce sens, un amendement constitutionnel précipitamment. Tant et si bien qu'il est pratiquement acquis, selon une information de la CTK que le successeur de Vaclav Havel, dont le mandat arrive à son échéance le 2 février, sera élu au suffrage indirect par les 200 députés que compte la Chambre et les 81 sénateurs. Il doit obtenir 120 voix de députés et les trois cinquièmes des voix des sénateurs présents.