Les réfugiés et l'impératif de sécurité

Récemment, Anna Sabatova, adjointe du médiateur de la République en Tchéquie, a informé la presse des conditions de séjour dans les camps où sont placés les réfugiés arrêtés aux frontières, et qu'il convient de distinguer des réfugiés qui se déclarent comme tels aux frontières ; ces conditions seraient voisines du régime carcéral. Aussi, avons-nous, pour l'explication, pris contact avec le Dr. Jean-Claude Concolato, Délégué du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à Prague. Ecoutons-le au micro d'Omar Mounir.

Récemment, Anna Sabatova, adjointe du médiateur de la République en Tchéquie, a informé la presse des conditions de séjour dans les camps où sont placés les réfugiés arrêtés aux frontières, et qu'il convient de distinguer des réfugiés qui se déclarent comme tels aux frontières ; ces conditions seraient voisines du régime carcéral. Aussi, avons-nous, pour l'explication, pris contact avec le Dr. Jean-Claude Concolato, Délégué du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à Prague. Ecoutons-le au micro d'Omar Mounir.

Résumé : M. Concolato est au courant de l'existence de ce régime sévère. Il s'étonne, cependant, que les réfugiés soient astreints au port de l'uniforme. Mme Sabatova a déclaré à la presse que les réfugiés n'ont pas droit à plus d'une heure de promenade par jour. M. Concolato pense que le temps de promenade dure plus.



Autrement, il insiste sur le fait que les représentants des Nations Unies visitent régulièrement les camps et se félicitent de la bonne coopération des responsables tchèques. Il souligne que les familles, à savoir les mères et les enfants, sont mis, après intervention des organes des Nations Unies à Prague, dans des camps à part, entendu qu'un enfant ne peut présenter un danger pour le pays d'accueil.



Tout cela ne serait que la conséquence du 11 septembre. Désormais, il importe de concilier entre l'humanitaire et la sécurité. Là est toute la difficulté, selon M. Concolato

Auteur: Omar Mounir
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