Pat Cox a invité les Tchèques à dire « oui » à l'entrée dans l'Union européenne
Le président du Parlement européen, Pat Cox, a invité les Tchèques à participer, les 13 - 14 juin prochains, au référendum et à dire « oui » à l'entrée du pays dans l'Union européenne.
"Je crois que c'est un moment très important dans la vie de ce pays", a déclaré le chef du Parlement européen lors d'un débat public à la Chambre des députés. Arrivé jeudi à Prague, Pat Cox a rencontré le président de la République, le chef du cabinet, les députés et les sénateurs, et il a passé une journée dans les régions, à la campagne, pour discuter avec les citoyens. A la Chambre des députés, Pat Cox a déclaré: "Chaque pays, la Tchéquie y comprise, perd, par son adhésion à l'Union, une partie de sa souveraineté, tout en gagnant, en revanche, beaucoup: l'élargissement est un commerce mutuellement avantageux." Le débat à la chambre a été houleux. Pat Cox a pu se persuader par lui-même que la coalition et l'opposition ont maints problèmes à trouver un consensus envers le projet d'une nouvelle Union élargie. Le plus grand parti de l'opposition, l'ODS, est contre l'approfondissement de l'intégration européenne, alors que les partis de la coalition gouvernementale le considèrent comme avantageux. Pat Cox a invité la classe politique tchèque à adopter une attitude claire et à recommander d'une façon univoque aux citoyens comment voter lors du référendum. La possibilité de dire « oui, mais... » n'existe pas, a-t-il souligné. La majorité des partis représentés au parlement, à l'exception des communistes, soutiennent l'entrée du pays. A en croire les derniers sondages, 68% de la population se rendra aux urnes et 8 participants sur 10 au référendum voteront pour. Pat Cox a invité tous les Tchèques à dire « oui » à l'entrée du pays dans l'Union européenne:
"Je ne vois pas de résultats négatifs dans l'adhésion, mais le choix est au peuple de ce pays. Dire « non » serait choisir l'isolement, rester une île au milieu de l'Europe unie."