L'heureux voyage de Vladimir Spidla aux Etats-Unis

Vladimir Spidla et George Bush, photo: CTK

Peu avant la fin de son voyage d'une semaine aux Etats-Unis, le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a tout pour être satisfait. A Washington, il a eu plusieurs rencontres au plus haut niveau, dont celle avec Georges Bush, qui a duré plus longtemps que prévu - un détail qui n'est pas passé inaperçu sur la scène du pays.

Vladimir Spidla et George Bush,  photo: CTK
« Il arrive rarement qu'une délégation d'un Etat comme le nôtre soit si bien accueillie ». C'est par ces paroles que Vladimir Spidla s'est félicité, devant les journalistes qui l'accompagnent lors de son périple américain, du résultat de ses conversations politiques du plus haut niveau, à Washington. Selon lui, la partie américaine a mis un certain zèle pour manifester que les relations entre la Tchéquie et les Etats-Unis sont bonnes. Un constat qui est partagé d'ailleurs par les autres membres de la délégation tchèque, dont trois ministres, qui ont eu l'occasion de discuter avec leurs homologues respectifs de la situation internationale, de la reconstruction de l'Irak et de la réforme de l'armée tchèque.

Houston a été la seconde destination, après Washington, du chef du Cabinet tchèque. A l'université de cette ville texane, il a prononcé un discours mettant en évidence le regard tchèque sur les relations transatlantiques. Pour Vladimir Spidla, les rapports de bon voisinage, l'intégration européenne, les rapports solides avec les Etats-Unis et les structures de sécurité transatlantiques, représentées par l'OTAN, sont les trois piliers sur lesquels s'appuie la politique étrangère tchèque. « Il n'existe rien qui puisse remplacer l'OTAN », a-t-il dit et d'ajouter : » Il faut que l'Alliance atlantique assume sa responsabilité globale et joue son rôle face à des menaces globales ».

En ce qui concerne l'intégration européenne, Vladimir Spidla a fait remarquer que la République tchèque ne percevait pas l'Union européenne, uniquement, comme un espace de marché libre et commun. Il s'agit, a-t-il souligné, d'un essai de surmonter la division centenaire de l'Europe et d'édifier des structures politiques européennes, avec une participation égale en droits des Etats membres.