L'industrie alimentaire tchèque face aux normes de l'Union européenne
Dans son dernier rapport sur les dix pays candidats qui vont adhérer à l'Union européenne, la Commission européenne souligne, en ce qui concerne la République tchèque, trois problèmes où il faut procéder à des améliorations importantes: la sécurité routière, la législation insuffisante dans le domaine de la reconnaissance des diplômes d'enseignement supérieur et des qualifications professionnelles, et l'application insuffisante des normes hygiéniques dans les établissements d'industrie alimentaire. Vaclav Richter a demandé des explications sur ce dernier domaine au directeur général du Service vétérinaire de la République tchèque, Josef Holejsovsky.
"Le 15 octobre tous les Etats candidats à l'adhésion à l'Union européenne ont reçu un tableau dans lequel ils doivent indiquer le nombre des établissements qui sont déjà en accord avec la législation communautaire, qui seront en accord avec cette législation avant la date d'adhésion, qui ne le seront pas et qui sont dans la période transitoire. Nous avons déjà envoyé à la Commission ce tableau selon lequel 15 à 20 % ne seront pas en accord avec la législation européenne et on va réévaluer les chiffres tous les mois et, tous les mois, on va envoyer les tableaux. En ce qui concerne la législation tchèque dans laquelle la législation européenne a été transposée, elle avance un peu la date à laquelle les établissements tchèques doivent être conformes à la législation communautaire, et cette date n'est pas la date de l'adhésion mais c'est le 1er janvier 2004."
On peut résumer donc. Du chiffre total de 4122 établissements alimentaires, 1017 sont d'ores et déjà en conformité avec la législation communautaire et respectent les normes hygiéniques exigées par l'Union. 2590 sont en état d'évaluation, ce qui veut dire qu'ils ont pris déjà ou peuvent prendre encore les mesures nécessaires avant le 1er janvier prochain. 515 établissements ne sont pas et ne seront pas en mesure de respecter les normes de l'Union à partir de cette date. Josef Holejsovsky ajoute:
"Nous savons maintenant quels sont les établissements qui seront en accord avec la législation européenne avant le 31 décembre. Ceux qui ne le seront pas, leurs activités seront arrêtées. Ils recevront les listes des défauts qu'il faut éliminer. Au moment où ces défauts seront éliminés, cela peut prendre des mois ou même une année ou plus, en ce moment-là ils pourront recommencer leurs activités. Mais vous savez très bien que du point de vue économique cela n'est pas acceptable pour eux et ils seront obligés d'arrêter leurs activités définitivement."