La femme tchèque s'interroge sur son avenir au sein de l'UE

Foto: Europäische Kommission

A l'approche de l'entrée de la République tchèque dans l'Union européenne, les femmes tchèques sont de plus en plus nombreuses à se poser des questions sur la parité des hommes et des femmes en Europe. Voilà pourquoi l'économiste Lidmila Nemcova a invité, à l'Institut français de Prague, des spécialistes françaises en la matière, pour qu'elles renseignent les représentantes des organisations féminines tchèques. Ecoutez Lidmila Nemcova.

Photo: Commission européenne
"J'ai travaillé à l'Ecole supérieure économique de Prague, où j'ai enseigné le marketing, le management et l'éthique dans les affaires. Après la Révolution de 1989, j'ai eu l'occasion de faire un stage en France, à l'Université Lyon 3. J'ai organisé ce séminaire avec Monique Halpern de la section française du Lobby européen des femmes. Pourquoi ? Parce que j'ai pu découvrir le fonctionnement du Lobby européen, de son réseau, et j'ai voulu que les femmes tchèques, notamment les représentantes des associations féminines, aient aussi accès à ces informations-là, qu'elles puissent entrer en contact direct avec leurs collègues françaises."

Quelles sont donc les difficultés que rencontrent les femmes dans la société tchèque ?

"La législation est parfaite. De iure, c'est bien. De facto, c'est moins bien. Je pense qu'en France, c'est un peu la même chose. Il faut briser les stéréotypes du genre : l'homme est la tête de la famille, l'homme doit toujours gagner plus que la femme..."

Auteur: Magdalena Segertová
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