Où en est-on avec l'égalité des chances entre hommes et femmes en Tchéquie
Assurer une représentation égale des hommes et des femmes dans la fonction publique, désigner un ministre pour la parité et l'égalité, c'est ce que demande le Conseil gouvernemental pour l'égalité des chances entre hommes et femmes au gouvernement de Vladimir Spidla.
"Le conseil a chargé le ministère de l'Intérieur d'élaborer le projet d'une nouvelle loi électorale qui assurerait la représentation égale des femmes sur les listes de candidats et dans la composition des organes issus des élections, depuis les communes et les régions, jusqu'au Parlement. Pour ce qui est de la représentation des femmes dans les organes publics, la République tchèque reste loin derrière les pays de l'Union européenne. Sur 81 sénateurs, 12,5% sont des femmes et, à la chambre de 200 députés, les femmes n'occupent que 17% des sièges."
Le conseil invite le cabinet à désigner un ministre ou une ministre responsable de l'égalité entre hommes et femmes. Il lui recommande de créer, au ministère du Travail, un département de l'égalité des chances, responsable de la non-discrimination des femmes sur le marché du travail. Le gouvernement est appelé à modifier le code du travail de la sorte que les employeurs avec plus de 50 employés aient l'obligation d'assurer la parité entre hommes et femmes. Le Premier ministre, Vladimir Spidla, ne rejette pas un débat sur la nouvelle loi électorale. Anna Curdova s'est référée à l'exemple de la France, où la loi sur la parité est en vigueur depuis 2001, et à la Suède où une approche analogue est un droit coutumier:
"En Suède et dans les pays scandinaves, il existe tout un système d'une véritable égalité des sexes qui ne reste pas un bout de papier, mais qui fonctionne dans la vie réelle. La Suède pourrait être un certain modèle pour la République tchèque."