La coalition gouvernementale de plus en plus frêle
Les sociaux-démocrates, conduisant la coalition gouvernementale, ont attendu avec impatience le résultat de la réunion du comité de leur partenaire, l'Union pour la liberté/Union démocratique. En effet, deux députés de cette formation politique ont quitté les rangs de celle-ci, la semaine dernière.
Les sociaux-démocrates, conduisant la coalition gouvernementale, ont attendu avec impatience le résultat de la réunion du comité de leur partenaire, l'Union pour la liberté/Union démocratique. En effet, deux députés de cette formation politique ont quitté les rangs de celle-ci, la semaine dernière. Cela pourrait mettre en danger la frêle majorité dont dispose la coalition gouvernementale à la Chambre des députés : 101 voix sur 200. En fin de compte, bien que les deux députés unionistes restent membres de leur groupe parlementaire, la social-démocratie compte déjà avec les voix de certains membres de l'opposition, de droite ou de gauche. Le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross, a laissé entendre que les voix des communistes pourraient être utiles, lors des votes, mais que cela ne voulait pas dire qu'un accord serait conclu. Gross n'exclut pas, non plus, une coalition seulement avec les chrétiens-démocrates ou, même, un gouvernement minoritaire social-démocrate. Pour le Premier ministre et président de la social-démocratie, Vladimir Spidla, le principal est l'accomplissement du programme électoral de son parti. Les procédures de vote sont diverses et même l'opposition, qu'elle soit de droite ou de gauche, peut voter pour certaines parties de ce programme. A l'issue de leur réunion de ce week-end, les unionistes ont, quand même, décidé de rester dans la coalition gouvernementale du Premier ministre, Vladimir Spidla.