Foot - amical : Tchéquie - Grèce : 0-0. Circulez, y'a rien à voir !
La République tchèque recevait, mercredi soir, à Prague, en match amical, la Grèce, fraîchement sacrée championne d'Europe à la surprise générale à Lisbonne début juillet. Une rencontre que les Tchèques refusaient avant le coup d'envoi d'aborder comme une revanche, mais qui n'en constituait pas moins une reprise de la demi-finale de l'Euro portugais....
Devant seulement 15 000 spectateurs assoupis par la chaleur estivale et le spectacle fourni, les deux équipes se sont quittées dos à dos sur un score nul et vierge. Face à un bloc grec très respectueux des consignes de prudence ordonnées par son entraîneur allemand Otto Rehhagel, les Tchèques, privés de leur capitaine habituel, Pavel Nedved, blessé, ne sont jamais parvenus à trouver l'ouverture. Et lorsque, en deuxième mi-temps, l'ancien Marseillais Stepan Vachousek parvint enfin à placer le ballon hors de portée d'Antonios Nikopolidis, élu meilleur gardien de but du championnat d'Europe, c'est la barre transversale qui sauva les Hellènes.
Malchanceux ou (et) maladroits dans la finition, les Tchèques ont cependant donner l'impression de vouloir tout faire pour emporter la mise. Intraitables en défense pendant l'essentiel du match et très actifs au milieu de terrain, ils auront seulement péché par instants par manque d'imagination et de précision à l'approche du but.N'empêche, en toute fin de rencontre, deux échappées grecques ont fait parcourir des frissons dans le dos des supporters tchèques. Il aura alors fallu tout le talent du gardien Petr Cech, face à Charisteas et Venetidis, pour empêcher ce qui aurait ressemblé à un hold-up bien cruel que Karel Poborsky, pour sa centième sélection, et ses partenaires ne méritaient assurément pas.