Ouverture du registre des refus de prélèvement d'organes après la mort
Un nouveau décret ministériel relatif au prélèvement d'organes après la mort est entré en vigueur mercredi 1er septembre. Bien que le principe de consentement présumé soit toujours en vigueur en République tchèque, les personnes qui refusent de faire don de leurs organes après leur décès peuvent désormais s'inscrire sur un registre national prévu à cet effet.
Pour cela, il suffit, donc, de remplir le formulaire intitulé « Registre national des personnes refusant tout prélèvement d'organes, de tissus et de cellules après leur mort ». Selon l'arrêté, il est également possible de limiter ce souhait seulement à certains organes. Par la suite, à travers tout le pays, seuls onze établissements médicaux et quarante médecins habilités auront accès à ces informations, comme le confirme le ministre délégué de la Santé, Milan Spacek :
« Ces médecins recevront une autorisation spéciale et disposeront des différents codes pour accéder au registre dans le cas où ils auront sur la table d'opération une personne dont des organes pourraient être prélevés. Depuis le 1er septembre, les médecins ont l'obligation de vérifier s'ils n'ont pas affaire à une personne inscrite sur le registre et refusant toute manipulation de ses organes après sa mort. »
Jusqu'à présent, les personnes ne désirant pas que leurs organes soient prélevés pouvaient également le faire savoir, mais aucun registre n'était tenu. Dès lors, au moment du décès, même si la loi ne l'exigeait pas, les médecins demandaient l'accord des membres de la famille. Ceux-ci s'exprimaient alors souvent sous l'émotion provoquée par la mort de leur proche.