L'Automne français d'Ostrava
C'est avec les vernissages de deux expositions qu'a commencé, ce lundi, à Ostrava, métropole de la Moravie du nord, le festival L'Automne français d'Ostrava 2004. Plus de détails avec M. Christophe Simon, de l'Alliance française d'Ostrava, organisatrice de ce festival :
S'agit-il d'un nouveau festival ou a-t-il déjà une tradition?
"Il y a une grande tradition parce que c'est déjà la 13e édition. Et il y a aussi du cinéma pratiquement tous les jours à partir de ce mardi : Jeux d'enfants, Les Corps impatients, le Papillon, Bon Voyage, L'Eden et après, qui est un film franco-tchéco-slovaque. "
Est-ce que le public d'Ostrava est sensible à la culture française?
« Oui, mais on ne peut pas vraiment parler d'une ville francophone encore, donc on essaie plutôt de programmer des manifestations qui ne demandent pas un niveau de langue très avancé. Mais il y a un intérêt certain pour la culture française."
Quels sont les programmes les plus demandés?
"C'est la musique. C'est pour cela qu'on a programmé trois concerts, ainsi que de la danse. Maintenant, on s'aperçoit que la danse marche bien, que cela intéresse le public. Ce qui est le plus difficile, c'est le théâtre. Il faudrait trouver des troupes qui montent des spectacles bilingues."
Vous n'organisez pas de spectacles traduits simultanément?
"Non, on n'a pas les moyens de le faire. La machine pour faire les sous-titres est très chère, et les traducteurs professionnels qui pourraient faire cela sont aussi très chers pour nous. "