La République tchèque est membre de l'OTAN. Cela veut dire qu'elle doit accomplir ses engagements envers l'Alliance de l'Atlantique Nord. Ces engagements, quels sont-ils en vérité ?
La coalition gouvernementale, conduite par les sociaux-démocrates, vient de décider, en ce début de 2005, que les soldats de l'Armée tchèque, une armée professionnelle, à partir du 1er janvier 2005 justement, seront engagés dans cinq opérations internationales. La mission des membres de l'Armée tchèque en Irak a été l'objet d'une âpre discussion à la Chambre des députés. Pourtant, il semble que le bon sens ait pris le dessus : les soldats et policiers tchèques qui assurent la formation des nouvelles forces de l'ordre en Irak, continueront à accomplir leur mission. Cela en dépit de certaines réserves des députés de l'opposition, principalement du Parti civique démocrate qui préférerait des investissements dans la transformation de l'armée, aux missions à l'étranger. Les députés tchèques ont donc décidé de maintenir des forces armées tchèques dans quatre régions du globe. Lesquelles ? La mission KFOR au Kosovo, dans le cadre de l'opération de paix menée par l'OTAN : un bataillon tchéco-slovaque comptant 400 Tchèques et 100 Slovaques. L'opération de l'Union européenne, Althéa, en Bosnie compte dans les 54 soldats tchèques. Ils assurent la sécurité et le transport. En Afghanistan, quinze spécialistes de l'Armée tchèque, effectuent des études météorologiques, pyrotechniques et dans le génie civil. En mars prochain, 40 soldats de l'Armée tchèque se joindront à cette petite unité. Et enfin l'Irak : 106 policiers tchèques participent à la formation des forces de l'ordre irakiennes. L'hôpital militaire britannique de Basora compte, parmi son personnel, trois médecins et trois infirmières tchèques.
Pour l'instant, il s'agit de 3 % des forces armées tchèques. A l'avenir, la Tchéquie serait capable de fournir dans les 8 %, au maximum. Un problème... le coût des opérations
