Euro 2016 - Plašil: « Nous avons joué avec nos moyens »
Rare joueur de Ligue 1 participant à la phase finale du championnat d’Europe en France, Jaroslav Plašil a reconnu la supériorité espagnole à l’issue de la défaite de la République tchèque (0-1), lundi à Toulouse. Le milieu de terrain bordelais, qui fêtait sa 101e sélection en Reprezentace contre la Roja, a fait part de sa déception au micro de Radio Prague:
N’avez-vous pas trop reculé dans les vingt dernières minutes ?
« C’est compliqué. Quand vous courez après le ballon tout le match, vous dépensez beaucoup d’énergie et c’est ce qui nous a manqué justement en fin de match. »
Pourquoi avez-vous eu tant de mal à tenir le ballon pendant tout le match ? Cela vous aurait permis de vous donner parfois un peu d’air et de moins subir…
« Pff… Nous n’avons pas trop joué au ballon. Nous n’avons fait que défendre et quand nous récupérions le ballon, nous n’avions plus l’énergie pour attaquer un peu plus. »
Ce match a-t-il montré les limites de l’équipe de République tchèque ?« Non, je ne dirais pas ça comme ça. Nous savions très bien que nous allions subir et ne pas avoir souvent la possession du ballon. Nous avions un adversaire qui compte des joueurs qui évoluent dans les meilleures équipes du monde. Nous avons essayé de jouer avec nos moyens, mais voilà… »
N’est-ce pas le pire scénario possible ce soir ? Vous auriez perdu 2 à 0, on aurait dit tout simplement que les Espagnols étaient plus forts.
« Ouaih, c’est dommage, cette fin de match. Les Espagnols se sont créé des occasions, mais nous aussi en avons eu quelques-unes. Nous aurions pu encore égaliser dans le temps additionnel. Cela se joue à pas grand-chose et c’est ce qui nous laisse des regrets. »
Dès vendredi vous affrontez la Croatie pour votre deuxième match, il va donc vous falloir très vite vous remobiliser…
« Il faut d’abord bien récupérer, puis retenir le positif pour en faire un peu plus contre la Croatie que ce soir. »Et quel était le positif ce soir ?
« C’est le groupe. Tous les joueurs se sont battus les uns pour les autres. Désormais, l’objectif doit être d’en faire plus offensivement. »