Affaire Volkswagen : le ministre des Transports veut une vérification d’au moins 80% des autos Škoda
Dans le cadre de l’affaire des moteurs truqués par Volkswagen, les voitures de la marque tchèque Škoda, laquelle appartient au groupe allemand, ne devront pas faire obligatoirement l’objet d’une vérification. Néanmoins, le ministre des Transports Dan Ťok veut qu’au moins 80% des 106 000 voitures Škoda concernées par le scandale soient contrôlées, selon les informations dévoilées ce lundi par le quotidien économique Hospodářské noviny.
Durant le mois de novembre, le ministre Dan Ťok estimait que les propriétaires de ces engins seraient contraints de se rendre obligatoirement dans un garage pour qu’un professionnel supprime le logiciel truqueur. Peu après, on apprenait que les réparations débuteraient à partir de mars pour les véhicules équipés d'un moteur 2 litres TDI, de juin pour le moteur 1,6 litre TDI et pas avant septembre de l'année prochaine pour le moteur 1,2 litre TDI.
La donne change cependant quelque peu après une visite du ministre en Grande-Bretagne, où est basée la société Vehicle Type Approval (VTA), laquelle est chargée de l’homologation des véhicules Škoda pour le marché européen. Dan Ťok et son homologue britannique Patrick McLoughlin souligne alors qu’il n’existe aucune législation qui peut forcer les propriétaires des voitures équipées du logiciel à se rendre au garage.
Cependant, dans un entretien pour Hospodářské noviny, le ministre tchèque affirme ce lundi qu’il veut que 80% des véhicules Škoda concernés soient contrôlées. « Nous allons faire pression sur eux » dit-il. Dan Ťok poursuit en indiquant que son ministère a les moyens de faire en sorte que l’entreprise respecte l’objectif annoncé.