Le ministère de l’Industrie veut développer l’Inspection tchèque du commerce
Chargée de contrôler la qualité des biens et des services, mais également la validité de certains contrats, par exemple en matière d’accès au crédit, l’Inspection tchèque du commerce (ČOI) pourrait voir ses moyens bientôt renforcés. C’est en tout cas ce que dit vouloir le ministère de l’Industrie et du Commerce, qui souhaite pouvoir faire face aux méthodes les plus modernes employées par les fraudeurs.
D’autant plus qu’un amendement prévoit de renforcer ses prérogatives. A l’avenir, les litiges de consommation ne devraient plus être réglés par la justice mais par l’Inspection tchèque du commerce. Dans ce cadre, le ministère de l’Industrie et du Commerce compte sortir de sa poche 52 millions de couronnes (1,9 millions d’euros) pour mettre sur pied un système efficient, qui coûterait annuellement 54 millions en frais de fonctionnement (environ 2 millions d’euros). Le plan table également sur l’embauche de plusieurs dizaines d’employés. Pour ce qui est du développement technologique de l’autorité, il revient au ministère des Finances d’arbitrer.
Ces dernières années, l’Inspection s’est particulièrement mobilisée sur les escroqueries dont sont victimes les personnes âgées. Cela concerne notamment ces réunions de démonstration lors desquelles des vendeurs utilisent des méthodes de pression pour forcer des personnes vulnérables à l’achat. L’institution aimerait désormais renforcer son action à l’égard des jeunes, qui seraient à l’aube de leur « carrière de consommateur » selon Jiří Havlíček. Celui-ci considère qu’il serait pertinent de mener des actions de prévention pour familiariser les adolescents avec les droits des consommateurs.