L’insertion des jeunes sur le marché du travail en amélioration
La probabilité pour les personnes de 15 à 34 ans de trouver un travail moins d’un an après la fin de leurs études est de 73,6% selon les données de l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ). Ce pourcentage est en augmentation depuis 2012, quand il atteignait 71,2%. Les inégalités restent fortes entre les jeunes diplômés et ceux sans qualification qui ont plus de mal à s’insérer sur le marché du travail.
La probabilité de se retrouver au chômage dans cette catégorie d’âge a connu une hausse importante avec la crise économique. De 19,1% en 2008, ce chiffre est passé à 30,8% seulement deux années plus tard. Ondřej Nývlt, qui prend en charge la question du marché du travail à l’Office tchèque des statistiques, estime ainsi que les jeunes ont été les principales victimes de la récession de l’économie tchèque.
Les disparités sont également géographiques. Les régions du nord de la Bohême sont particulièrement touchées par le chômage des jeunes qui concerne environ un tiers de cette population un an après la fin des études. La situation est bien meilleure à Prague où cette proportion baisse à un vingtième.
Aussi, si ce chômage est plus faible que dans la plupart des pays européens, différentes catégories de personnes sont particulièrement menacées. Celles qui n’ont pas de qualification ont dix fois plus de chance de perdre leur emploi que les cadres. Enfin, alors que les femmes sont généralement plus nombreuses en situation de chômage (8,3% contre 5,9% chez les hommes en République tchèque), cette inégalité est peu marquée chez les plus jeunes.