Courrier des auditeurs
En ce week-end pascal, c’est avec le message qui a accompagné le rapport d’écoute de M. Christian Ghibaudo, de Tende, en France, que nous commençons : « Toujours un grand plaisir de vous écouter, et intéressant. Surtout en ce moment avec la crise gouvernementale. Ici, en France, rien n'est dit sur cette crise, Radio Prague est le seul moyen d'en savoir un peu plus en français. C'est l'intérêt des stations internationales, qu'elles soient sur Internet ou les ondes courtes. »
Pour répondre à la question de Christian Ghibaudo relative au Vendredi saint, nous avons choisi de reprendre un passage du Courrier des auditeurs daté d’avril 2007, une rubrique qui avait alors été préparée par notre ancienne rédactrice en chef Alena Gebertová. Comme rien n’a vraiment changé depuis cinq ans, voici donc ce qu’avait répondu Alena :
« Plusieurs auditeurs ont voulu savoir s'il y a à cette occasion en République tchèque des jours fériés et si les écoliers ont des vacances. Sachez donc que les écoliers et les étudiants ont des vacances « de Pâques » qui durent du mercredi soir au mardi matin. Ceux qui travaillent ont un seul jour de libre, le lundi appelé le lundi de Pâques, les Jeudi et Vendredi saints n'étant pas des jours fériés. On peut dire que c'est une tradition qui a été en quelque sorte conservée du régime communiste qui voulait que les fêtes de Pâques perdent toute connotation religieuse. Force est de constater qu'il y a tant bien que mal réussi et qu'à présent, pour une grande partie des Tchèques, les fêtes de Pâques ne sont rien d'autre qu'une fête populaire qui a ses jolis attributs et coutumes traditionnels - on colore les œufs peints, on offre de petits gâteaux aux enfants, on confectionne la tresse, on prépare des plats spéciaux - en vérité une fête célébrant l'arrivée du printemps. Ces fêtes voient toutefois même en Tchéquie les églises plus pleines que d'habitude. On peut noter en outre que le nombre de jeunes qui sont baptisés lors de la célébration de la vigile de Pâques, le samedi, a tendance à augmenter, un phénomène plus marquant notamment dans les grandes villes... Il y a récemment des tentatives visant à faire du Vendredi saint également un jour férié. Cette proposition n'a pourtant pas obtenu l'aval de la Chambre basse du Parlement. »
Par ailleurs, dans son message, Christian Gibaudo a également répondu à la question du mois d’avril. En effet, comme vous le savez sans doute, Radio Prague organise désormais chaque mois un petit concours qui vous permet de tester vos connaissances sur la République tchèque.
Chaque premier jour du mois, vous trouvez donc sur notre site Internet une nouvelle question à notre concours. Parmi les bonnes réponses, 6 vainqueurs, soit un auditeur de chacune des rédactions de Radio Prague, sont tirés au sort et reçoivent un prix.
La question de mois d'avril est la suivante :
« Cette année, la célèbre organisation de gymnastique Sokol, qui a des filiales en République tchèque et hors du pays, fête son anniversaire. En quelle année est né le Sokol ? »
Vous avez été plusieurs dizaines à nous répondre correctement, et pour la rédaction française, l’heureux vainqueur du mois de mars a été Mme Chantal Pétillon, de France.
Vous avez été relativement nombreux à nous écrire ces dernières semaines, que ce soit de France ou de Belgique bien entendu, mais aussi du Canada, du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest, avec notamment M. Philippe Obre de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, que nous remercions tout particulièrement pour ses nombreux rapports d’écoutes, messages et commentaires, ou encore d’Italie et même du Japon. Ainsi, pour cette fois, citons non pas Osamu Aikawa, toujours très fidèle au suivi de nos émissions depuis Tokyo, mais M. Motofumi Kai, qui dans son commentaire accompagnant son rapport d’écoute daté du 24 mars dernier nous écrit dans un français quasi parfait (et vous allez tout de suite comprendre pourquoi) :
« Dans l’émission d’aujourd’hui, vous avez parlé de l’enseignement du français en République tchèque, ce qui m’a beaucoup plu. Je suis aussi professeur de linguistique française dans une université au Japon et je suis très inquiet par la tendance à la baisse du nombre d’étudiants qui apprennent le français ici au Japon. Dans les universités japonaises, la tradition était que les étudiants choisissent le français ou l’allemand comme deuxième langue étrangère. Et il n’y avait pas d’autre choix dans beaucoup d’universités. Mais aujourd’hui, il y a de plus en plus d’étudiants qui choisissent le chinois et le coréen, les langues asiatiques de nos pays voisins. Les étudiants ne sont pas motivés par le choix du français. Pour comparer la situation en République tchèque et celle du Japon, cette émission m’a donné des informations très utiles. »
C’est donc sur ce message lui aussi très intéressant de M. Motofumi Kai, un de nos auditeurs japonais, que s’achève ce Courrier des auditeurs. Comme pour M. Kai, nous espérons que nos émissions continueront à vous apporter des informations utiles sur ce qui passe en République tchèque.
