Petr Čech : « On est impatients de commencer »
Depuis mardi, l’équipe de République tchèque de football est réunie à Prague. Mardi prochain, à Olomouc, la Reprezentace disputera contre la Lituanie son premier match de qualification pour le Championnat d’Europe 2012. Il s’agira de sa première rencontre officielle depuis près de onze mois. Et après une campagne de qualification pour la Coupe du monde 2010 ratée et décevante, les Tchèques entendent bien cette fois repartir du bon pied, comme l’ont confié d’abord leur gardien Petr Čech puis leur manager Vladimír Šmicer au micro de Radio Prague.
-Entre le dernier match éliminatoire pour la Coupe du monde contre l’Irlande du Nord (0-0, en octobre dernier) et celui qui arrive contre la Lituanie, beaucoup de joueurs ont été essayés avec plus ou moins de réussite et l’équipe nationale a été pas mal critiquée, notamment après le premier match contre la Turquie lors de la tournée aux Etats-Unis en mai dernier. Quel regard portez-vous sur cette période ?
« Je pense que c’était une période de transformation ou de transition entre l’ancienne et la nouvelle équipe. On a changé certains joueurs et tous les jeunes qui évoluent en République tchèque ou à l’étranger ont été essayés. Les entraîneurs voulaient savoir sur qui ils pouvaient compter pour les éliminatoires. Ça a été une période difficile. On était habitués à avoir des bons résultats, et tout ne s’est pas toujours très bien passé. Mais ça nous a aussi aidés et permis de rebondir. On a touché le fond lors du tournoi aux Emirats arabes unis (0-0 et défaite aux tirs au but contre les Emirats, puis défaite 0-2 contre l’Azerbaïdjan en novembre dernier), puis on a été très moyens contre la Turquie (défaite 1-2 en mai). Mais ces matchs nous ont montré ce qu’il ne fallait plus faire. Nous avons eu une très belle réaction contre les Etats-Unis (victoire 4-2) quelques jours plus tard. La confiance est peu à peu revenue dans le groupe. On a enchaîné avec une victoire contre la Lettonie (4-1 en août), et je pense qu’il y a maintenant plus de tranquillité et de confiance parmi les joueurs. »C’est aussi avec pas mal d’impatience et une certaine confiance que Vladimír Šmicer, manager de l’équipe nationale, aborde cette nouvelle campagne de qualification, après une année difficile donc, marquée de matchs amicaux et d’essais de nombreux joueurs pas toujours été convaincants :
« On a joué beaucoup de matchs amicaux et on a mal commencé, c’est vrai. Mais depuis la victoire contre les Etats-Unis, on est beaucoup mieux. Notre jeu s’est amélioré, et c’est pourquoi je pense qu’on est prêts. L’équipe sait désormais comment jouer et chaque joueur connaît sa position et son rôle. Ces premiers matchs de qualification (après la Lituanie, la République tchèque recevra encore l’Ecosse et se déplacera au Liechtenstein cet automne, ndlr) devraient le confirmer. »-Vous disposez de votre colonne vertébrale pour ce match contre la Lituanie avec Petr Čech, Tomáš Rosický et Milan Baroš. Quelle est leur importance ? Dans votre esprit, ce sont vraiment les trois leaders de l’équipe ?
« Oui, leur présence est très importante car ce sont trois joueurs de classe. Quand ils jouent bien, toute l’équipe joue beaucoup mieux. Il est important qu’ils se sentent bien physiquement. Milan Baroš nous a rejoints avec encore un petit problème au tendon d’Achille, mais j’espère bien qu’il sera prêt mardi prochain. »Vous pourrez entendre et lire plus longuement Petr Čech et Vladimír Šmicer évoquer le présent et le proche avenir de l’équipe nationale tchèque, qui aura notamment l’honneur d’affronter l’Espagne championne du monde dans son groupe de qualification, dans nos prochaines émissions.