Le ski pour les vacances dites "de printemps"
Cette semaine, la période de vacances d’une semaine, dites « de printemps », a commencé en République tchèque pour les écoliers et les étudiants du secondaire qui s’étend jusqu’à la mi-mars.
Les vacances d’une semaine sont réparties sur un mois et demi selon les différentes régions, et même selon les différents arrondissements de Prague, ceci notamment pour empêcher une ruée en masse des enfants à la montagne, car ils sont nombreux à profiter de ces vacances pour aller faire du ski. La coutume veut en effet que les Tchèques soient de fervents amateurs de ski alpin, un paradoxe, car ils ne possèdent pas de montagnes très hautes : Snezka, la montagne la plus haute du pays, située dans les monts des Géants dans le nord de la Bohême, n’a que 1 602 mètres d’altitude. Il est vrai qu’avec la chute du rideau de fer et l’ouverture des frontières, de très nombreux Tchèques ont découvert les plaisirs qu’offrent les stations de ski et les pistes en Autriche, en France, en Suisse ou en Italie. Par ailleurs, ces derniers temps, c’est probablement dans les Dolomites que le tchèque se fait entendre le plus souvent. Moins sollicitées donc qu’auparavant, les montagnes tchèques ont pourtant toujours gardé leur attrait pour leurs visiteurs fidèles et, aussi, pour de nouveaux visiteurs étrangers, qui viennent notamment d’Allemagne et de Pologne. Les monts des géants (Krkonose), les monts Jizerske et Orlice dans le nord et Sumava dans le sud de la Bohême, les Beskydes et les Jeseniky dans le nord de la Moravie, sont les plus recherchés et les mieux équipés pour la pratique du ski alpin, ainsi que du ski de fond. Cette année, de nouvelles mesures ont été adoptées dans certaines localités pour améliorer la sécurité des skieurs. La présence, dès ce week-end, de la police en ski sur le mont Jested en est une. Mais le port du casque pour les skieurs n’est toujours pas obligatoire, en dépit du fait que le nombre de blessures graves sur les pistes a tendance à augmenter irrésistiblement.