La RT prête à assumer ses responsabilités et ses engagements dans le cadre de la famille européenne
Quelques heures avant la clôture du sommet de Copenhague sur les changements climatiques, deux spécialistes tchèques se sont exprimés dans les médias au sujet de cette rencontre sur laquelle les yeux du monde ont été braqués durant ces deux dernières semaines.
« Le déroulement du sommet a été en quelque sorte prévisible et correspond aux les attentes de la plupart des gens raisonnables et initiés. Je pense que dès le début du sommet il était clair qu’il n’y avait guère d’espoir que l’on puisse aboutir à un accord juridiquement contraignant ».
Définir ne serait-ce que le cadre des engagements pour les pays ayant signé le protocole de Kyoto tout comme pour ceux qui ne l’ont pas encore fait : c’est ce que le ministre tchèque de l’Environnement, Jan Dusík, considérait comme le principal défi du sommet de Copenhague. En ce qui concerne le rôle de la République tchèque, il a précisé :
« La République tchèque est prête à assumer ses responsabilités et ses engagements dans le cadre de la famille européenne. Il va de soi que ce sera difficile et exigeant, mais ce sera exigeant pour tout le monde. D’un autre côté, ce sera une occasion de développer les technologies et de permettre aux firmes tchèques d’y participer ».
Pourquoi était-il tellement difficile d’aboutir à Copenhague à un accord ? Si le clivage entre le regard des pays développés et celui des pays pauvres sur l’enjeu climatique semble être généralement une des causes principales, Jan Pretel, déjà cité, donne une autre explication.
« C’est parce que c’est devenu un thème trop politisé. Les avis sont tout à fait polarisés. D’un côté il y a ceux qui prétendent qu’il faut réduire les émissions pour ne pas voir la mort de la planète – là je simplifie un peu – et, d’un autre côté, il y a ceux qui ont tendance à marginaliser le problème. Vraiment, tout cela est trop politisé. A Copenhague, ce n’est pas tellement le climat, mais l’argent qui compte ».
Le climatologue Jan Pretel ajoute que, d’après lui, même au cas où aucun accord ne sera conclu à Copenhague, la Terre ne risque pas d’arriver dans vingt ou trente ans à sa destruction, comme le prétendent certaines prévisions alarmantes.