Le « maçon tchèque » - une espèce en voie de disparition
Le métier d’artisan vaut de l’or – l’artisanat demeure vivant. Tel est le slogan de la campagne pour promouvoir l’apprentissage qui vient d’être lancée par la municipalité de Prague et qui coûtera deux millions de couronnes.
« Les artisans qui viennent de l’étranger ne sont plus à même de remplacer la main d’œuvre qualifiée répondant aux standards qui sont courants en République tchèque », précise Marie Kousalíková, maire adjointe de Prague. A présent, il n’y à Prague - qui compte plus d’un million d’habitants - que près de trois mille apprentis, toutes disciplines confondues. Selon certaines évaluations, ce chiffre risque de baisser radicalement au cours des prochaines années, au moment où, paradoxalement, la demande d’artisans de qualité a tendance à augmenter.
Certains s’attendent à ce que la situation dans ce domaine s’améliore en réaction à la crise économique. Il n’est effectivement pas rare de voir d’ores et déjà d’anciens universitaires suivre des stages de reconversion pour devenir, par exemple, ramoneurs.