Premières mesures du Conseil économique national du gouvernement contre la crise
Le Conseil économique national du gouvernement, dans son choix des mesures recommandées pour faire face aux retombées de la crise financière mondiale, vise un objectif prioritaire : empêcher la montée du chômage en République tchèque. Quelles sont donc les mesures qu’il propose au gouvernement ?
« Il faut tout d’abord augmenter au maximum les capacités financières des institutions de garantie, donc de la Banque tchéco-morave de garantie et de développement ou de la Banque d’exportation tchèque. Elles doivent disposer de plus de capital pour être capables de participer à plus de projets. Mais il faut aussi changer les critères, permettre des crédits pour le bon fonctionnement des entreprises, élargir l’offre des crédits à des modèles dont les entreprises ont besoin actuellement. »
D’après un autre membre du Conseil économique national du gouvernement, Jiří Schwarz, il existe un grand nombre d’autres mesures indispensables, comme par exemple l’accélération du processus de remboursement de la TVA aux sociétés. Il explique :
« Les sociétés pourraient ainsi augmenter plus rapidement leur compétivité et, dans le cas de notre économie qui est basée sur l’exportation, cette mesure contribuerait à relancer la production locale, ce qui serait également positif pour la politique de l’emploi. »Le Conseil économique national du gouvernement vient donc de présenter un plan de mesures à réaliser pour contrer les effets de la crise mondiale sur l’économie tchèque. Que va-t-il en advenir ? Réponse du ministre des Finances, Miroslav Kalousek :
« Nous nous sommes mis d’accord sur des mesures concrètes et des priorités et nous ferons tout pour que le Premier ministre les présente encore lors de la séance actuelle de la Chambre des députés, afin que nous puissions réaliser ce plan national de crise dans les plus brefs délais. »
Ces mesures qui sont bien vues en général, seront-elles suffisantes pour arrêter les licenciements en Tchéquie et relancer son économie ? L’avenir le dira, si ce plan de crise, dont la réalisation nécessitera l’adoption d’amendements ou de nouvelles lois, est adopté par le Parlement.