Le congrès de l’ODS : appel à l’unité du parti et confirmation de la candidature de Vaclav Klaus
Le soutien à la candidature de Vaclav Klaus à l’élection présidentielle, l’évaluation positive du travail du cabinet de coalition, et une critique du Parti civique démocrate pour son manque de cohésion : Tels sont les principaux points à retenir du congrès annuel que la principale formation gouvernementale, l’ODS, a tenu samedi à Prague.
Le nouveau traité européen simplifié a aussi été évoqué lors des débats. Mirek Topolanek a avoué qu’il n’était pas possible de ne pas voter le traité et d’accomplir la résolution du congrès précédent interdisant de déléguer des compétences de la République tchèque à l’Union européenne, mais en même temps, il a menacé de démissionner au cas où le congrès actuel adopterait une résolution qui refuserait le traité simplifié. Le principal invité étranger du congrès, David Cameron, chef du parti conservateur britannique, a signalé les positions proches des deux partis à l’égard des « bureaucrates de Bruxelles ».
En conclusion des travaux, Mirek Topolanek s’est déclaré satisfait de ce 18e congrès :« Ceux qui s’attendaient à une sensation doivent être déçus. Le congrès a démontré que les avis sont de temps en temps différents et que la discussion est parfois âpre, mais le parti est suffisamment mûr et la résolution finale l’a démontré, en soulignant quels projets ont la priorité. Il a montré ce que nous voulons, où nous nous dirigeons et que nous savons le faire valoir. »
Selon les politologues, dont Tomas Lebeda de l’Institut de sociologie, le congrès de l’ODS s’est beaucoup trop concentré sur ses problèmes internes en laissant de côté les questions de programme. S’agissant de l’attitude envers l’UE, il estime que l’ODS se referme dans un schéma idéologique ce qui lui peut faire perdre les sympathies des électeurs.