Début de « l'année économique franco-tchèque » en juillet prochain
Hervé Novelli, Secrétaire d'Etat français chargé des Entreprises et du Commerce Extérieur, était dans la capitale tchèque vendredi. Avant de participer à un colloque sur les pôles de compétitivité, il a rencontré le ministre tchèque de l'Industrie et du Commerce, Martin Riman. Les deux hommes ont tenu à souligner leurs points de vue convergents, notamment sur les critères européens de définition des PME, qu'ils souhaiteraient voir précisés et améliorés lors des présidences successives française puis tchèque de l'UE, en 2008-2009.
La préparation de ces présidences par les deux pays peut-elle contribuer à renforcer leurs liens économiques ? C'est la question que nous avons posée à Hervé Novelli juste après sa rencontre avec le ministre tchèque :
« Nous avons à travailler ensemble compte tenu du fait que ce sera la Tchéquie qui assumera la présidence de l'UE tout de suite après la présidence française, et cela nous donne l'obligation de travailler ensemble. Et ce travail en commun va bien sûr avoir des répercussions sur les relations bilatérales entre nos deux pays. En tout cas en ce qui me concerne, j'ai bien l'intention qu'il en soit ainsi. Dès la semaine prochaine il y aura des contacts entre mes services et les services du ministère de l'Industrie et du Commerce tchèque et ainsi de suite tout au long de l'année 2007 et le début 2008. Nous examinerons bien évidemment aussi, dans le cadre de nos relations bilatérales, comment améliorer nos échanges. La France et la Tchéquie ont de bonnes relations commerciales, elles sont solides, elles ne sont pas au niveau des ambitions que nous avons. Nous sommes aujourd'hui en termes de pourcentage de marché autour de 5%, là où l'Allemagne a presque 30% de parts de marché. Notre objectif n'est pas de la rejoindre immédiatement mais en tout cas de nous en inspirer pour améliorer cette part de marché et aussi accueillir évidemment les produits tchèques dans notre pays : voilà une ambition bilatérale qui intervient dans le cadre de ce travail en commun lié aux présidences de l'UE. »
Dans le cadre de ces relations bilatérales, une 'année économique franco-tchèque' devrait commencer d'ici quelques mois, pouvez-vous nous en dire un mot ?« Oui, c'est là aussi une idée liée à la présidence de l'UE que la France puis la Tchéquie vont devoir assumer. Puisque nous avons à travailler en commun, l'idée est de mettre l'accent sur la nécessaire accélération de nos échanges et c'est pour cela que nous avons décider de faire cette année économique franco-tchèque qui s'étalera tout le long des présidences des deux pays à partir du mois de juillet 2008 jusqu'au mois de juillet 2009. Nous en attendons beaucoup et je suis persuadé que ce sera mutuellement profitable à nos deux pays. »