Vladimir Spidla : « Je suis optimiste à propos de l'avenir de l'Union européenne »
« L'Europe ne peut pas exister sans le soutien des Européens », dit Vladimir Spidla, commissaire européen en charge de l'emploi et des affaires sociales. C'est pour animer la discussion avec les citoyens de l'Europe et pour commenter les résultats d'une enquête sur les opinions des citoyens sur l'avenir de l'Union européenne que Vladimir Spidla a donné, ce vendredi, une conférence de presse à Prague. 1800 personnes de 27 pays de l'Union ont participé à cette enquête ayant pour objectif de motiver les institutions européennes et nationales à prendre les bonnes décisions sur l'avenir de l'Union. Vladimir Spidla a commenté les résultats de ce projet aussi au micro de Radio Prague :
Vous êtes le commissaire européen aux affaires sociales, quel est le résultat de l'enquête dans votre domaine ?
« Les résultats dans mon domaine sont très clairs. Les citoyens pensent qu'il faut construire aussi l'Europe sociale. Je suis tout à fait d'accord. Les citoyens ont constaté quels sont les points les plus importants. Et il est très bien de constater que tous ces points figurent dans ma stratégie de politique sociale en Europe. Par exemple la réconciliation vie familiale - vie professionnelle, l'accès universel aux service sociaux, etc. »
Quel est votre avis sur le projet de nouvelle Constitution européenne ?
« J'ai toujours été pour la Constitution. C'est vraiment un bon document. Je suis convaincu que cela vaut la peine de travailler sur ce sujet. »
Comment voyez-vous l'avenir de l'Union européenne après le sommet de Bruxelles. Quelles sont ses perspectives?
« Je pense que l'Europe a ses objectifs et aussi des défis qu'il faut aborder. L'Europe va aborder le défi écologique, le changement climatique, la stabilité et la cohérence sociale en Europe, la migration et d'autres choses. Je suis optimiste. »
Les critiques de l'Union européenne mettent en garde l'opinion publique surtout contre la création de ce qu'ils appellent un « super Etat » ...
« Je ne crois pas que ce soit une possibilité réelle. Ce n'est absolument pas la question de notre époque. Je crois qu'il faut approfondir l'intégration européenne et créer peut-être aussi de nouvelles politiques, par exemple une politique énergétique. Je crois qu'il faut renforcer ou créer la politique commune dans le domaine des affaires étrangères, la politique commune de défense, etc. »