Contrôle des certificats de « lustration » des fonctionnaires de la police
L'affaire du directeur de la centrale tchèque de l'Interpol qui aurait été un collaborateur de la StB, la police d'Etat communiste, a déclanché une réaction immédiate des autorités policières et du ministère de l'Intérieur.
« Dans le cadre de la systématisation des postes, nous avons durci les conditions indispensables pour certaines fonctions dans l'appareil de la police. Les nouveaux fonctionnaires doivent remplir les conditions du niveau secret, alors que jusqu'à maintenant, le niveau confidentiel suffisait. »
Sur l'ordre du ministère de l'Intérieur, la Présidence de la Police tchèque va effectuer le contrôle des certificats de lustration des hauts fonctionnaires. Cela concerne environ mille certificats délivrés aux employés de la Présidence, aux hauts fonctionnaires nationaux, mais aussi régionaux ou départementaux, comme le confirme le président de la Police tchèque, Vladislav Husak :« Tous les employés ont dû fournir un certificat de lustration lors de leur admission. Nous voulons être certains qu'il n'y a pas eu d'erreurs ou cas du genre de Pavol Mihal. Son certificat a été délivré en 1993 et une erreur a pu être commise. Nous voulons avoir la certitude que la Présidence soit, entre guillemets, propre. »
La police sera-t-elle propre, comme le désire son président ? Peut-être, mais à condition que les documents sur une éventuelle collaboration avec la StB n'aient pas été détruits au début des années quatre-vingt-dix du fait que la personne concernée était entrée dans les rangs de la police, affirme la Télévision tchèque...