Courrier des auditeurs
Au menu aujourd'hui, le courrier en retard, vos courriels, faxs, télégrammes, et colis postaux...
« Chères amies, chers amis, Merci beaucoup pour vos deux superbes cartes QSL, le nouveau programme horaire, le programme international, le magnifique autocollant au couleur de votre station et le très original cadeau souvenir représentant l'Eglise Notre Dame Tyn. J'apprécie énormément le "tchèque du bout de la langue" et j'ai décidé de me mettre à l'étude de cette belle langue J'espère dans quelques mois pouvoir vous écrire quelques phrases simples. J'ai appris récemment la fermeture fin juillet du service international sur ondes courtes de "Radio Slovaquie". C'est une très mauvaise nouvelle pour le "monde des Dxers" et j'espère que jamais "Radio Prague" cessera d'émettre sur ondes courtes, alors que la République tchèque est devenue l'un des membres les plus importants de la famille européenne. La réception demeure difficile dans ma région, mais je suis "entouré de béton". Je ne peux vous rédiger de rapport d'écoute cette fois.
Voici une nouvelle question que je vous propose pour un prochain "Courrier des auditeurs" :
Quelle est la région de la République tchèque où on parle le mieux le tchèque ?»
Réponse : En Moravie, où les Moraves ont la réputation de parler plus « correctement » que les Pragois ou les habitants de la Bohême en général qui ont tendance à déformer quelques syllabes. C'est vrai que parfois, pour un étranger, il est plus facile de comprendre un originaire de Brno qui parle plus lentement et plus distinctement qu'un Pragois.
On passe au courrier envoyé par JM Aubier, de Franceégalement : « Bonjour, Je vous remercie d'avoir mentionné la semaine passée les graves problèmes de vos voisins de Radio Slovaquie Int. dont on avait annoncé la fin de la diffusion sur ondes courtes au 1er août. Finalement un nouveau sursis va permettre à la station de poursuivre, cahin-caha, sa diffusion. Voici le communiqué "Le 19 juillet, les membres du Conseil de la Radio slovaque réunis en session extraordinaire ont rejeté à l'unanimité les mesures de rationalisation présentées par le directeur général de la Radio slovaque, Jaroslav Reznik. En résumé, la suppression de la diffusion des programmes de RSI en ondes courtes est suspendue pour l'instant. Par cette mesure, le directeur général de la Radio slovaque souhaitait mettre un frein au déficit de la Radio, qui s'élèverait pour l'année à 330 millions de couronnes. Aux dires du président du Conseil de la Radio slovaque, Michal Dzurjanin, il serait impossible de poursuivre les programmes de RSi avec seulement 16 salariés. Rappelons que RSI compte actuellement 37 personnes. Les mesures de licenciements auraient donc touché plus de 50% du personnel. Toujours selon M.Dzurjanin, le directeur général ne peut licencier que des employés dont le départ ne modifierait en rien l'organisation des programmes. Par ailleurs, le directeur général de la Radio slovaque a souligné que la Radio slovaque risque une faillite irréversible en novembre si des mesures d'austérité ne sont adoptées rapidement. Le déficit de la Radio s'explique en grande partie par le manque de rentrées d'argent des redevances audiovisuelles dont ne s'acquittent que 40% des foyers et l'absence de subvention de l'Etat accordée à RSI. Selon le président du Conseil de la Radio slovaque, Michal Dzurjanin, seuls les organes compétents que sont le gouvernement et le parlement peuvent résoudre la situation catastrophique dans laquelle se trouve la Radio slovaque. C'est notamment à eux de dire si l'Etat doit ou non financer RSI. Le Ministre de la culture, Frantisek Toth, qui a participé à la session extraordinaire du Conseil de la Radio slovaque, a promis qu'une analyse juridique de la loi sur la Radio serait réalisée. Mais d'affirmer que, selon les termes de cette loi, l'Etat n'est en aucun cas obligé de financer RSI. A noter qu'en 2004, la Commission parlementaire pour les médias avait reconnu l'obligation de l'Etat de subvenir financièrement aux coûts de fonctionnement de RSI et avait demandé aux Ministères de la culture et des finances de débloquer les fonds. Dans une lettre adressée au directeur général de la Radio, le Président de la République slovaque Ivan Gasparovic s'est également prononcé contre la suppresion des ondes courtes. Le Président de la République souligne qu'il va rencontrer le Ministre des affaires étrangères, Eduard Kukan, le ministre de la culture, Frantisek Toth, et celui des finances Ivan Miklos, pour s'enquérir des obligations de l'Etat envers RSI selon la loi. Le 24 août, le Conseil de la Radio slovaque se réunira à nouveau pour étudier et se prononcer sur les nouvelles mesures proposées par le directeur général de la Radio. »Courriel de Prague :
« Bonjour, Je vis depuis deux ans a Prague et je suis sur votre site internet tres regulierement. Merci du travail que vous faites pour presenter l'information de facon interessante et pointue. Vassili le Moigne »
Direction l'océan Indien maintenant :
« Bonjour, Je m'appelle Pierre VERGEREAU et j'habite l'île de la Réunion dans l'océan indien. J'ai passé une année à Nîmes dans le GARD, Sud de la France, de septembre 69 à juillet 1970. Durant cette période, j'ai eu le plaisir de rencontrer une classe de jeunes élèves venant de diverses ville de la Tchécoslovaquie dans le cadre de l'alliance France-Tchecoslovaquie. Parmis les élèves j'ai fait des connaissances, amis même, dont un qui s'appelle Mikolasic Miroslav de Dolni Kubin. Ils étaient accompagnés durant leur séjour par Monsieur et Madame Ricard. Il y avait aussi Jiri Polivka de Brno. Je souhaite reprendre contact avec eux, mais je na sais pas comment les joindre. Pouvez vous, 35 ans après, nous permettre de nous retrouver ? Merci de ce que vous pourrez faire pour moi. »
N'hésitez pas, si vous avez des infos, à écrire à [email protected]
Et pour finir, un grand merci à nos auditeurs qui nous transmettent de précieux rapports d'écoute : Michel Beine, Melle Julie Schmidt, Paul Jamet, Marcel Lecerf, Jacques Augustin, René et Louisette Pigeard, J.M Monplot, Abdel Arfani de Tunisie. Merci également à Fréderic Depta et Philippe Marsan pour leurs cartes postales.