D'anciens prisonniers politiques craignent la montée des intentions de vote au profit du parti communiste
Le 27 juin est la Journée du souvenir des victimes du communisme, instituée à la mémoire de l'exécution de Milada Horakova, suite à un procès arbitraire. D'anciens prisonniers politiques réunis à une cérémonie devant le mémorial des victimes du communiste, au pied de la colline de Petrin, ont rendu hommage à cette politicienne démocratique et femme exceptionnelle qui a refusé de trahir ses idéaux.
« Les communistes actuels ne peuvent plus trahir la République, mais ils peuvent nuir à l'Etat, notamment à ses intérêts à l'étranger, » a estimé le ministre de la Défense, Karel Kühnl. Le maire de Prague, Pavel Bem, a souligné, de son côté, la nécessité de s'aquitter du passé communiste qui semble être oublié, à en juger d'après la côte croissante dont le parti de Grebenicek jouit... D'anciens prisonniers politiques se sont plaints aussi que le parti communiste n'ait pas trouvé de mots justes pour s'excuser des procès politiques : dire qu'il se montre distant ne suffit pas...