Début de la Biennale internationale d'art contemporain
"Un autre regard - glissements et métamorphoses de l'identité" - c'est sous cette devise qu'est placée la Biennale internationale d'art contemporain qui vient de commencer dans la capitale tchèque.
D'après son commissaire principal, Tomas Vlcek, la biennale cherche à renouer avec les aspects positifs du milieu culturel pragois caractérisé par la coexistence de différentes ethnies, religions et formes de civilisation. Petra Jungwirtova, porte-parole de la Biennale, résume les caractéristiques principales de cette manifestation:"Il s'agit du projet principal de la Galerie nationale de cette année, placé sous le patronage du président de la République, Vaclav Klaus, du ministre tchèque de la Culture, Pavel Dostal, et du maire de Prague, Pavel Bem. Les expositions sont installées au Palais des Foires à Prague-Holesovice, au couvent Saint-Agnès dans la Vieille Ville, où l'on peut voir l'exposition chilienne, et au palais Kinsky, place de la Vieille Ville, où nous présentons l'exposition italienne. La Biennale a été préparée par 33 commissaires et on peut y voir les oeuvres de 250 artistes du monde entier. Parmi les commissaires les plus connus, nommons au moins Paco Barragan d'Espagne, Adam Budak de Pologne, David Dernie et Emily Druif de Grande-Bretagne, le commissaire chinois, Lu Jie, et bien sûr Milan Knizak, directeur de la Galerie nationale de Prague et président de la Biennale, ainsi que Tomas Vlcek, commissaire principal de la Biennale. C'est un projet qui cherche à saisir les tendances principales de l'art contemporain à travers des objets d'arts, des peintures à l'huile, des projections-vidéo, des installations vidéo. Tout court, la crème de l'art contemporain se trouve actuellement à la Galerie nationale de Prague."
Parallèlement on peut voir dans la capitale tchèque une autre manifestation du même genre, Prague Biennale 2, celle-ci étant présentée par l'éditeur de la revue Flash-Art Carlo Politi. Les organisateurs des deux biennales se sont livrés d'abord à une bataille dans la presse se disputant le droit d'organiser une telle manifestation dans la capitale tchèque. Aujourd'hui, elles semblent plutôt se tolérer mutuellement et, grâce à leur initiative, Prague devient pour quelques semaines la capitale de l'art contemporain.