Mon année pandémique : « Le principal problème reste la fermeture des écoles »
Le 1er mars a marqué le premier anniversaire de l’annonce officielle du premier cas de coronavirus dépisté en Tchéquie. A cette occasion, RPI vous propose des témoignages de personnes résidant en Tchéquie, de manière provisoire ou permanente, qui reviennent sur cette année extraordinaire. Aujourd’hui, Prisca, une Française installée à Prague avec sa famille depuis cinq ans, et que nous avions eu l’occasion d’interroger il y a un an de cela alors qu’elle et son mari faisaient partie de ces premiers ressortissants étrangers à avoir fait l’expérience d’un test Covid.
Comment avez-vous vécu cette année extraordinaire ?
« L’année s’est relativement bien écoulée bien que parfois la tension liée au coronavirus nous ait atteints. On s’en sort plutôt bien. On n’a pas eu de cas graves dans notre famille ou chez nos amis, pas de perte de travail, et on a un environnement, dans Prague, qui permet malgré tout de s’aérer facilement. »
Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous pendant cette année écoulée ?
« L’un des aspects les plus durs a été de ne pas pouvoir rentrer en France quand on le souhaitait. Entre les frontières ouvertes qui se referment à tout moment, les tests PCR ou les vols d’avion annulés, on a préféré rester en Tchéquie cette année et garder le contact avec nos proches via les vidéos ou les messages. Mais le principal problème et le plus regrettable de tous, c’est vraiment la fermeture des écoles. »
Comment avez-vous fait pour vous changer les idées ?
« Pendant l’année écoulée, on a beaucoup voyagé en République tchèque, on a découvert pas mal de coins sympas. On a aussi eu le plaisir de découvrir que toutes les campagnes sont entretenues, vivantes, et qu’il y a vraiment beaucoup de choses à voir. Ça a été la belle surprise de l’année. Et puis, comme beaucoup aussi, on a lu beaucoup plus de livres, regardé beaucoup de séries télé. On a aussi beaucoup joué en famille (rires). »
Quels sont vos projets une fois que la pandémie sera derrière nous ?
« Une fois la pandémie passée, nous retournerons bien sûr en France. Ensuite, notre imagination n’a plus de limites : on pense à la foule de choses qu’on a à redécouvrir, de personnes à revoir, de lieux où retourner, de restaurants où manger. On espère juste pouvoir en profiter au maximum. »
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