Ouverture de la saison hippique à Prague
La prestigieuse course hippique de galop le 84e Gomba handicap de Factoring Česká spořitelna a été courue le 5 avril dernier à l’hippodrome de Velká Chuchle, à Prague, et était placée sous le patronage de la Chambre de commerce franco-tchèque. Le Gomba handicap se court régulièrement depuis 1924 et tient son nom du haras Gomba, fondé par le chevalier Rudolf Von Wiener-Welten. Après son décès, le haras a disparu...
La Chambre de commerce franco-tchèque a accueilli ses invités dans les salons VIP situés au quatrième étage de la tribune de l’hippodrome de Velká Chuchle. Parmi les personnes figurant sur la longue liste des invités, nous avons choisi le directeur de PBW Czech Republic s.r.o. Emmanuel Gluntz pour nous parler de ses impressions sur les courses hippiques à Velká Chuchle.
Est-ce la première fois que vous assistez aux courses hippiques de Velká Chuchle ou êtes-vous déjà venu auparavant?
« Non, c’est bien la première fois et en famille aujourd’hui. Et c’est une belle manifestation. »
Vous avez fait du cheval, avez-vous participé à des courses hippiques ?
« Alors il est vrai, vous êtes bien informée, j’étais cavalier lorsque j’étais jeune, mais en saut d’obstacles, jamais en courses hippique. »
Avez-vous fait de la compétition?
« Oui, j’ai fait six années de compétition. Je montais à un niveau national, de l’âge de douze ans à l’âge de dix-huit ans. On partait en compétition pratiquement tous les week-ends et dans toute la France. »
Si je reviens à Velká Chuchle, les courses hippiques vous plaisent-elles et si vous deviez comparer la France et la République tchèque, est-ce que vous y verriez une différence ?
« C’est une question difficile parce que cela fait longtemps que j’ai quitté la France, et cela fait très longtemps que j’ai quitté le monde du cheval en fait. Donc je n’ai pas vraiment de point de comparaison. L’impression que j’en ai quand même, c’est que si l’on prend par exemple les courses à Auteuil, il y a un public plus nombreux. Voilà, c’est ce que je peux en dire en terme de comparaison. »
Pensez-vous que le public français est plus connaisseur ?
« Je n’en sais rien. Vraiment je ne sais pas. Il est vrai qu’en France il y a une tradition de parieurs. Donc c’est une très grosse organisation qui s’appelle le PMU et il y a énormément de Français, c’est plusieurs millions de Français, qui parient toute les semaines. Je ne sais pas quel est le succès des courses ici en République tchèque, mais elles ont certainement un succès moins grand. »
Parmi les invités de la Chambre de commerce franco-tchèque figurait également Karel Havelka, né en 1918, considéré encore aujourd’hui comme le plus grand des jockeys tchèques. Il a remporté, entre autres, à trois reprises la victoire au Grand prix des nations et possède sur son compte 453 victoires en courses de plat, dont 39 sur le plan international. En qualité de jockey il a passé une année en France à l’hippodrome Maisons Laffitte chez l’entraîneur Noël Pelat. Toujours en qualité de jockey il a participé aux courses sur les hippodromes de St. Cloud, Auteuil et Longchamp. Il est le seul jockey en République tchèque à porter le titre de Jockey champion international. L’année dernière, Karel Havelka s’est vu remettre la Médaille du mérite sportif des mains du président de la République, Václav Klaus.