Pas de changement dans l'élection présidentielle

Le chateau de Prague - la résidence présidentielle

Selon les sondages, 63 % des citoyens tchèques seraient pour l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct. Les représentants de ces citoyens ne l'entendent pas de cette manière. La Chambre des députés vient, en effet, de rejeter le projet d'amendement à la Constitution concernant l'élection du président de la République.

Selon les sondages, 63 % des citoyens tchèques seraient pour l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct. Les représentants de ces citoyens ne l'entendent pas de cette manière. La Chambre des députés vient, en effet, de rejeter le projet d'amendement à la Constitution concernant l'élection du président de la République. Ce projet, qui aurait représenté la modification la plus importante de la Constitution, avait été présenté par la coalition des Quatre, une formation politique regroupant quatre partis de la droite, dans l'opposition. Le Parti civique démocrate, leader de l'opposition, et une partie des députés sociaux-démocrates, parti au pouvoir, ont dit non à ce projet. Il proposait une élection du chef de l'Etat au suffrage universel, à deux tours. Les candidats auraient pu être présentés par tout citoyen ou formation politique ayant réuni 20 000 signatures. L'argument contre ? Populisme et dépenses superflues. Le projet d'abolition de l'immunité à vie des députés et sénateurs tchèques a, aussi, été refusé. Ces derniers seront donc toujours intouchables pour délits ou crimes tant que le Parlement refusera de les livrer à la justice.