Pas de nouvelles des trois journalistes tchèques disparus en Irak
Alors que la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira a annoncé, mercredi soir, l'éxécution par ses ravisseurs d'un otage italien et qu'une quarantaine d'autres de douze nationalités sont détenus en Irak, à Prague, au fur et à mesure que le mystère s'épaissit autour de l'enlèvement, dimanche, de trois journalistes tchèques par un groupe d'hommes armés, l'inquiétude grandit.
« Nous avançons dans nos recherches très lentement. Chaque démarche demande une très grande patience. Plusieurs équipes travaillent sur cette affaire mais les résultats ne nous parviennent que très sporadiquement. Je ne peux donc pas dire que nous soyons d'une façon ou d'une autre tout près d'une solution. »
Bien que les raisons de cette prise d'otages restent toujours inconnues, le vice-ministre des Affaires étrangères, Petr Kolar, continue toutefois de pencher pour des motifs politiques. Toujours selon lui, et en s'appuyant sur différentes informations en provenance notamment des services secrets, il existe des indices sérieux indiquant que les trois hommes sont toujours en vie.Malgré cela, à Prague, les doutes s'intensifient. Par mesure de sécurité, le ministère des Affaires étrangères a déconseillé aux citoyens tchèques de se rendre en Irak et l'organisation humanitaire l'Homme en détresse a décidé de retirer son équipe présente sur place. Enfin, à la cathédrale Saint-Guy, une messe a été célébrée pour le sauvetage des trois journalistes. A cette occasion, le cardinal Miloslav Vlk a insisté sur le fait que l'espérance était sans fin.