Pas de Schengen pour la Tchéquie
Problèmes futurs pour les pays candidats à l'entrée à l'Union européenne ? Pour l'instant oui, car il semble que Bruxelles ne pense pas tout de suite accorder aux futurs membres de l'Union, les privilèges dont bénéficient les Quinze, actuellement, en matière de circulation des personnes. Cela ne concerne par seulement la main-d'oeuvre, mais aussi les voyages touristiques. En effet, Bruxelles ne compte pas du tout accueillir les nouveaux membres rapidement, au sein des accords de Schengen. On parle même d'une période de dix ans ! Cela voudrait dire que, pendant longtemps encore, les Tchèques auront besoin d'un passeport pour se rendre à Paris, par exemple. Cela ne plaît pas du tout aux pays candidats, qui demandent une période plus courte. L'Union affirme que faire bénéficier des accords de Schengen, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie - les premiers pays qui devraient y accéder - avant que la Slovaquie, la Slovénie et autres candidats soient acceptés, serait inutile et créerait des dépenses supplémentaires aux trois premiers nouveaux membres - pour garantir la sécurité de leurs frontières.