Pernod Ricard veut acheter Becherovka

Depuis quatre ans que dure la privatisation de Becherovka, cet « argent de famille » tchèque qui a rendu célèbre notre pays dans le monde entier, ne cesse d'affronter une série de problèmes: on ne sait toujours pas qui est son nouveau propriétaire et ses managers étrangers risquent d'être poursuivis en justice.

L'histoire commence en 1997, où la firme Value Bill, rebaptisé Salb, représentée avant tout par le géant français Pernod Ricard, gagne un appel d'offres et achète 30% des actions de Becherovka. Avant d'acheter le reste des actions, Salb doit remplire une série de conditions. Depuis, la situation commence à se compliquer. L'un des problèmes s'appelle Hofman... J'ai voulu connaître l'opinion du directeur général de Becherovka, Alan Walden-Jones. Pernod Ricard demande les garanties de l'Etat tchèque mais le gouvernement rejette cette revendication. En dépit de cette situation incertaine, la firme française décide de poursuivre sa lutte. Elle espère qu'un jour le gouvernement tchèque se prononcera en sa faveur... Peu à peu des informations apparaissent dans la presse, à savoir que la firme n'est pas en mesure de satisfaire aux conditions, qu'elle ne paie pas les impôts et qu'elle dépense des sommes énormes dans la publicité. Tout cela au détriment des actionnaires. Sous cette préssion, le gouvernement décide de ne pas vendre à Pernod Ricard les actions restantes et se déclare le propriétaire majoritaire de Becherovka. Pernod Ricard se voit limiter ses droits d'actionnaire.

Auteur: Astrid Hofmanová
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