Peur de l'anthrax
En rapport avec la psychose de la maladie du charbon qui existe, aussi, en République tchèque, les politiciens invitent à la fois à la vigilence et au calme. Il n'y a pas lieu de succomber à la panique, une déclaration faite à la Télévision tchèque, par le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross. Pourtant, les Tchèques se sentent menacés. Plus de soixante envois et objets sont apparus dans le pays, lundi, qui peuvent être qualifiés de suspects et qui, de ce fait, ont été spécialement vérifiés par les services spéciaux des sapeurs-pompiers. Les analyses chimiques n'ont dévoilé, pour l'instant, aucune matière dangereuse. Une enveloppe suspecte a même été adressée au bureau du Premier ministre, Milos Zeman, qui est l'objet, naturellement, d'une analyse... Si aucun cas de l'anthrax n'a été prouvé en Tchéquie, à ce jour, une femme, suspectée de contamination de la maladie du charbon, vient d'être hospitalisée dans la ville de Liberec, en Bohême du nord.