Prague a-t-elle à craindre les émeutes pour le somet de l'OTAN 2002 ?
C'est en automne de l'an 2002 que Prague accueillera le sommet de l'OTAN. Sera-t-il accompagné des émeutes ? Une question que les médias tchèques se posent déjà. Alena Gebertova.
A la lumière des violences accompagnant le récent sommet G8 à Gêne, y a-il lieu de s'attendre à des émeutes sanglantes, aussi, à Prague ? Stanislav Gross, ministre de l'Intérieur, pense que, d'habitude, les sommets de l'Alliance atlantique ne sont pas accompagnés d'importantes protestations. Alexandr Vondra, délégué gouvernemental pour le sommet de l'OTAN à Prague, n'envisage pas l'éventualité de tenir le sommet, en dehors de Prague, pour éviter les conflits. « Il ne faut pas céder aux initiateurs des émeutes », dit-il.
La police, elle, envisage des mesures de sécurité de la même ampleur que celles prises pour les assises mentionnées. Ce qui sera nouveau, les 21 et 22 novembre 2002 à Prague, ce sera probablement le renforcement des effectifs des commandos anti-émeutes. Ils étaient près de deux mille, l'année dernière, ils seraient près de trois mille, l'année prochaine. Sont prévus, aussi, des contrôles plus rigoureux à la frontière et des mesures contre les extrémistes. Le conseil de sécurité de l'Etat et la police tchèque ont encore plus d'une année pour détailler leur préparation.