Près de la moitié des Tchèques veulent changer de travail
La République tchèque reste le pays où le taux de chômage est le plus faible en Europe (2,1% en janvier 2019) selon les données publiées début mars par l'agence européenne Eurostat. En manque importante de main d’œuvre, le pays enregistre une hausse du nombre d’employés insatisfaits de leur travail.
L’étude réalisée par l’agence Manuvia révèle que les employés à vouloir changer d’air sont les plus nombreux à Prague, ainsi que dans les régions de Karlovy Vary (Bohême de l’Ouest) et d’Olomouc (Moravie centrale). « Les personnes âgées de plus de 26 ans sont principalement motivées par une meilleure rémunération, tandis que les employés plus jeunes désirent avoir un travail plus intéressant », a expliqué, sur le site de la Télévision tchèque, le directeur commercial de l’agence, Michal Novotný.
Le nombre de Tchèques en quête d’un nouvel emploi à tendance à augmenter et ce malgré le fait que les entreprises prévoient une hausse des salaires en 2019 : ils devraient augmenter en moyenne de 6,2% dans le secteur de la production et de 4,8% dans les domaines administratif et technique.
Même si la République tchèque se trouve, depuis plusieurs mois, en situation de quasi plein emploi, le chômage est ici en légère augmentation. Il représentait 3,3% en janvier 2019, contre 3,1% en décembre 2018, selon les chiffres publiés, début février, par le Bureau de travail, l'équivalent tchèque de Pôle emploi. A noter que l’Eurostat selon lequel le taux de chômage s’est établi à 2,1% en janvier dernier, utilise les données de l’Office tchèque des statistiques, quelque peu différentes de celles du Bureau de travail.