Réactions officielles et de l'opinion tchèque à la violence dans les rues de Prague
Le ministre tchèque de l'Intérieur, Stanislav Gross, a remercié les forces de police pour leur dévouement et leur discipline dans leurs opérations visant le rétablissement de l'ordre dans les rues de Prague. Stanislav Gross a déclaré, lors d'une conférence de presse, mardi soir, que ceux qui étaient arrivé à Prague pour protester contre les assises du F.M.I. et de la Banque mondiale, ne pouvaient être qualifiés d'activistes. On ne s'attendait pas à une telle brutalité de la part d'un grand nombre de manifestants. Selon lui, les organisateurs des manifestations n'ont pas tenu leurs promesses... protester dans le calme et sans violence. Le Premier ministre, Milos Zeman, considère les manifestants qui ont eu recours à la violence comme des idiots qui devraient finir en prison. Le dialogue est possible, mais il faut qu'il existe. Le ministre de l'Environnement, Milos Kuzvart, appelle à une enquête sérieuse sur les auteurs des attaques des ambulances... un acte infâme, selon lui. Le président de la République, Vaclav Havel, a appelé tous les manifestants à ne pas employer la violence. Vaclav Klaus, président de la Chambre de députés, est pour l'emploi des moyens les plus rigoureux. Le vice-président de la Chambre, Ivan Langer, soutient pleinement les mesures prises par le ministre de l'Intérieur. Et le simple Pragois, dans tout cela ? Pour ou contre la mondialisation, il n'est pas content, car sa vie est perturbée d'une manière ou d'une autre. Violation de l'ordre, dans certains quartiers, vacances forcées pour les écoliers, donc dépenses supplémentaires pour les parents. Les Pragois ne sont pas contents et une question revient souvent sur les lèvres : qu'est-ce que les assises de ces deux grandes institutions financières nous apporteront ? Une question à laquelle ces dernières s'efforcent justement de répondre.