Rétrospective de l'année sportive tchèque 2003 (1ère partie : football ethockey sur glace)
Tandis qu'en hockey sur glace, l'année 2003 aura été, comme en 2002, synonyme de désillusions pour l'équipe nationale, en football, c'est toute l'Europe qui s'émerveille des performances tchèques...
Mais comme toujours dans un sport collectif, Pavel Nedved doit certes ce triomphe individuel à son talent et son travail, mais aussi aux excellents résultats de l'équipe nationale tout au long de cette année. Lancés sur une série désormais longue de 19 matches sans défaites, les Tchèques ont renversé tous les adversaires qui se sont présentés sur leur route. La victoire nette et sans bavures (2-0) contre la France acquise, en match amical, en février, au Stade de France, en a d'ailleurs constitué l'une des illustrations les plus convaincantes, mais certainement pas la seule. Car les Tchèques se sont qualifiés pour l'Euro 2004 portugais sans trembler, notamment en affligeant une leçon (3-1), à Prague, en septembre, à des Néerlandais bien prétentieux au terme d'un match fou et d'une nuit inoubliable. Considérés depuis comme l'épouvantail du football européen, les Tchèques devront toutefois confirmer leur statut en 2004. Une tâche qui ne s'annonce pas facile, puisqu'au Portugal, en juin, au premier tour de la phase finale de l'Euro, ils affronteront l'inconnue Lettonie avant de retrouver des Pays-Bas revanchards puis de se mesurer à une Allemagne toujours redoutable lors des grands rendez-vous.
Ces succès de l'équipe nationale ont été confirmés par les clubs tchèques en coupes d'Europe. Le Sparta Prague, placé dans un groupe diffcile avec Chelsea, la Lazio Rome et le Besiktas Istanbul, s'est ainsi offert un beau cadeau de fin d'année en se qualifiant miraculeusement et à l'arraché pour les 1/8es de finale de la Ligue des champions, où il sera opposé, en février, au tenant du titre, le Milan AC. De son côté, en Coupe de l'UEFA, l'autre représentant tchèque, le FK Teplice, en Bohême du Nord, tombeur du FC Kaiserslautern et du Feyenoord Rotterdam, aura l'honneur de se frotter à un autre club légendaire du foot européen, le Celtic Glasgow.
En hockey sur glace, autre sport-roi en République tchèque, 2003 aura, en revanche, été un crû plutôt décevant, et ce pour la deuxième année consécutive. Après la période faste entre 1998 et 2001 qui les avait vus s'adjuger l'or olympique et trois titres mondiaux, les Tchèques sont brutalement retombés du petit nuage sur lequel ils planaient. Car, comme en 2002, 2003 est resté vierge au niveau du palmarès. Au Championnat du monde, en Finlande, les Tchèques, renforcés par la présence dans leurs rangs de nombreux mercenaires de la ligue nord-américaine NHL, avaient pourtant accompli une entrée en matière fort prometteuse. Mais maîtres de leur sujet à en devenir trop sûrs d'eux, ils ont d'abord été sévèrement battus (4-8) par les futurs vainqueurs, le Canada, en demi-finale, avant, suprême affront, de s'incliner face au cousin slovaque (2-4) dans le match pour la troisième place. Tous les esprits sont donc désormais tournés vers 2004 et l'organisation, à Prague et à Ostrava, en Bohême du Nord, du prochain Mondial.Vous pourrez écouter la deuxième partie de cette rétrospective de l'année sportive tchèque 2003 dans nos prochains « Faits et événements », vendredi. Elle sera consacrée aux autres sports.