Révélations sur le financement du travail de la police
Face aux révélations de l'Office suprême de contrôle, le ministre tchèque de l'Intérieur, Stanislav Gross, s'est vu obligé de reconnaître des fautes graves dans le financement de la police, en Moravie et en Bohême du sud.
Face aux révélations de l'Office suprême de contrôle, le ministre tchèque de l'Intérieur, Stanislav Gross, s'est vu obligé de reconnaître des fautes graves dans le financement de la police, en Moravie et en Bohême du sud. Le rapport constate le gaspillage des moyens financiers, surtout dans la période entre les années 1993 et 1995, mais aussi il y a deux ans. Il a révélé des achats problématiques d'armes et de carburant, et surtout une rémunération exagérée des experts près les tribunaux, qui avaient travaillé pour la police. Les factures de cette période démontrent qu'on a payé à certains experts, jusqu'à 27 heures de travail par jour, et que leurs honoraires dépassaient, parfois, un million de couronnes par an, près de 200 000 FF. Ces factures ont été tolérées et signées par les responsables de la police. Le ministre Gross se déclare prêt à tirer les conséquences de cette affaire et demander des explications aux personnes qui en étaient responsables et travaillent, jusqu'aujourd'hui dans la police. S'il s'avère que ces personnes avaient violé la loi, elles seront traduites en justice, ce qui veut dire, en réalité, que la police sera interrogée par la police.