Škoda Auto, Banque nationale ou Aéroport Václav Havel : des employeurs idéaux des étudiants tchèques

Photo illustrative: Radek Duchoň, ČRo

Les employeurs tchèques font toujours rêver les futurs diplômés. C’est du moins ce qui ressort des résultats d’un sondage effectué par la société suédoise Universum et par l’agence tchèque Studenta Media parmi plus de 14 000 étudiants des universités tchèques, publiés ce vendredi par le site économique ihned.cz.

Photo illustrative: Radek Duchoň,  ČRo
Si c’est le Google qui s’est placé, pour la quatrième année consécutive, en tête du classement, les entreprises et institutions tchèques restent très attrayantes pour de nombreux étudiants tchèques. Par exemple, le constructeur automobile tchèque Škoda Auto a été couronné le deuxième meilleur employer par les futurs diplômés des écoles techniques et de commerce. Chaque année, Škoda Auto recrute quelque 1000 étudiants, alors qu’environ 5000 jeunes candidats postulent pour y trouver un emploi.

La troisième et la quatrième place du classement est occupée par la Banque nationale et l’Aéroport Václav Havel à Prague. Dans le Top 20 se classent également les ministères des Finances, des Affaires étrangères et de l’Intérieur, la Télévision tchèque, le fabricant de limonade Kofola, la société de transport Student Agency, ou encore le site Internet Seznam.cz.

Quant aux étudiants en sciences naturelles, ils souhaitent le plus travailler pour l’Académie des sciences ; les étudiants en droit, eux, pour les tribunaux, les cours et les ministères.

« Le nombre d’entreprises tchèques qui occupent les meilleures places dans le classement est assez élevé en comparaison avec d’autres pays de taille similaire », souligne le chef de l’agence Studenta Media, Tomáš Rašner.

C’est avant tout l’ambiance au travail qui doit être agréable qui motive le choix des étudiants tchèques.

« C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Tchèques préfèrent des entreprises locaux : ils croient d’y trouver une ambiance amicale. Ils n’y sentent pas la même pression comme dans des grandes sociétés internationales », ajoute Tomáš Rašner.