Toujours plus de lits tchèques dans les hôpitaux français
Economie maintenant, avec la belle aventure d'une PME tchèque qui fait sa place sur le marché français. Linet, une société créée à Slany en 1990 et spécialisée dans les lits d'hôpitaux, vient en effet de remporter plusieurs marchés importants dans le sud de la France, via sa filiale française créée il y a à peine deux ans. Christine Leberre est la directrice commerciale de Linet France:
« On a mis un an à construire la filiale française. On a décidé de le faire en mai 2004 parce que c'était l'entrée de la République tchèque dans l'UE et que pour nous cela a été une grande aide. Nous avons demandé au partenaire tchèque de nous aider dans la construction de cette filiale et nous avons collaboré avec un Tchèque, Igor Savic, avec qui nous avons pu vraiment comprendre les produits, construire les tarifs et faire une offre aux hôpitaux français. »
Preuve du succès de Linet en France : des marchés très importants que vous venez de remporter dans le sud du pays. De quels établissements s'agit-il exactement ?
« On a remporté le gros marché du CHU de Montpellier sur quatre ans. C'est un investissement considérable puisqu'ils vont renouveler plus de la moitié de leur parc de lits (entre 1500 et 2000 lits). Nous allons équiper tous les services de médecine-chirurgie et réanimation-soins intensifs. Notre produit a été vraiment choisi grâce à sa qualité et à la qualité de l'entreprise que nous avons pu faire visiter aux personnes du centre hôspitalier, uniquement grâce à cela. »
A Montpellier donc, mais aussi à Nice notamment c'est ça ?
« A Nice, nous allons équiper le service de réanimation de quinze lits très performants que Linet est le seul à produire au monde. Des lits qui latéralisent et qui permettent au patient alité de mieux respirer. Nous avons aussi les hôpitaux de l'Assistance Publique de Paris. C'est une très grosse référence, dont nous équiperons tous les lits de réanimation-soins intensifs dans les trois ans. Et nous avons d'autres références significatives comme l'hôpital de Pontoise, l'hôpital de Roubaix sur quatre ans, le CHU de Rennes sur trois ans... Donc nous avons quand même pris des parts de marché et nous avons pris des références très importantes qui impressionnent beaucoup nos concurrents. »