Tout va bien entre Prague et Luxembourg

Mme Lydie Polfer, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie du Luxembourg, a effectué, mercredi et jeudi, une visite en République tchèque. Plus de détails avec Magdalena Segertova.

Le programme du séjour officiel de Mme Polfer à Prague a été bien chargé : elle a eu toute une série de rencontres avec les plus hauts représentants politiques tchèques. Thèmes principaux des conversations tchéco-luxembourgeoises : l'élargissement de l'Union européenne et de l'OTAN, mais aussi les relations bilatérales, surtout commerciales. Au cours de ses entretiens avec le Président tchèque, Vaclav Havel, Lydie Polfer a confirmé que les négociations avec les pays candidats à l'UE pourraient être achevées en 2002 et qu'ensuite les nouveaux membres de l'Union prendraient part aux élections au Parlement européen de 2004. Quant aux périodes transitoires pour la main-d'oeuvre des pays candidats après leur adhésion, la ministre luxembourgeoise est plutôt pour leur introduction, mais elles devraient, comme elle a souligné, être courtes. D'après la ministre, la moitié des postes de travail au Luxembourg, sont, aujourd'hui, occupés par des étrangers.

Avec son homologue tchèque, Jan Kavan, Lydie Polfer a discuté principalement des relations entre Prague et Luxembourg. "C'est ma deuxième visite en République tchèque, ces deux dernières années, ce qui prouve que nos relations bilatérales sont très bonnes, intenses et dynamiques. Je pense aux contacts politiques, mais également économiques", a dit Mme Polfer aux journalistes à l'issue de sa rencontre avec le chef de la diplomatie tchèque. Ce dernier a ajouté que le Luxembourg se rangeait parmi les plus importants investisseurs étrangers en République tchèque. En même temps, Jan Kavan a encouragé les firmes luxembourgeoises à prendre part à la privatisation des complexes métallurgiques en Moravie du nord. Son appel a trouvé certainement un écho parmi les entrepreneurs qui ont accompagné, à Prague, la chef de la diplomatie du Luxembourg. Une coopération au niveau régional entre le Bénélux et quatre pays d'Europe centrale, la Tchéquie, la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, est aussi prévue. Jeudi, Mme Polfer a rencontré le ministre tchèque de l'Industrie et du Commerce, Miroslav Gregr, pour assister ensuite à un séminaire sur l'économie et le tourisme.

Auteur: Magdalena Segertová
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