Une entreprise désignée pour fournir les bracelets électroniques pour les détenus
Le ministre de la Justice, Robert Pelikán (ANO), a annoncé le vainqueur d’un appel d’offre pour la mise en place d’un système de surveillance électronique des détenus. Les bracelets électroniques seront fournis au ministère par la société SuperCom qui sera aussi chargée de la télésurveillance des détenus. Elle assurera le fonctionnement du système pendant six ans, pour un prix de 93 millions de couronnes (3,4 millions d’euros).
Depuis plusieurs années, le lancement de la surveillance électronique des détenus fait partie des priorités du ministère de la Justice. Par le passé, ce denier s’est vu obligé d’annuler plusieurs appels d’offre pour le bracelet électronique, faute de candidats. Par conséquent, le ministère a eu recours à la procédure de dialogue compétitif. Cinq entreprises y ont participé, dont le vainqueur, la société SuperCom. D’après le ministre Robert Pelikán, la procédure de dialogue compétitif, dans laquelle l’acheteur dialogue avec les candidats avant qu’ils ne lui remettent une offre, assure à l’acheteur une flexibilité et permet de développer des solutions qui répondent au mieux à ses besoins.
Autorisée par la loi depuis 2010, la détention à domicile est peu appliquée en République tchèque, faute du système de surveillance électronique des détenus. C’est actuellement le Service de probation et de médiation qui réalise les contrôles au domicile des prisonniers.