Une quarantaine de galeries privées présentes à la foire Art Prague
Via Art, U prstenu, Gambit, Jiri Svestka, Millennium... Telles sont quelques-unes des prestigieuses galeries pragoises qui ont monté leurs stands à la VIe foire d'art contemporain Art Prague. Elle est organisée du 21 au 27 mai (avec une nocturne gratuite le 24 mai), dans la salle d'exposition Manes notamment, et offre aux amateurs d'art et aux collectionneurs un panorama de la création tchèque et étrangère, tous les domaines et techniques confondus. Une attention particulière du public est portée à l'art aborigène, exposé à la foire pour la première fois par une galerie australienne qui siège désormais à Prague. On écoute l'organisatrice de la foire, Iva Nesvadbova :
«Cette année, nous avons 39 exposants. Nous avons invité plus de participants étrangers que d'habitude : trois galeries allemandes, deux galeries autrichiennes, une de France... Les Pays-Bas, l'Italie et la Finlande sont également représentés. Cela donne lieu à une sorte de confrontation, ce que nous avons toujours voulu faire. Le résultat ? Je trouve que l'art plastique tchèque actuel est tout à fait comparable à l'art étranger. Par exemple les artistes d'Amsterdam qui s'exposent ici ont visiblement des points communs avec leurs collègues tchèques. »
Vous-même, vous tenez la Galerie Gambit, quels sont les plasticiens que vous exposez ici ?
« Ce sont des graphistes, comme Lubomir Pribyl qui fait des choses assez exceptionnelles, j'ai aussi une peinture de Petr Nikl, une oeuvre de Jiri Ladocha, un Tchèque qui a vécu à Toronto et qui est revenu à Prague, des photographies de Stepanka Stein et Salim Issa et, enfin, une sculpture d'Eva Eisler, une Tchèque installée à New York et qui fait surtout du design. »
Vous arrivez à tout vendre lors de la foire ?
« Bien sûr que non. Mais on sait qu'il faut laisser le temps aux clients, le temps de réfléchir. Souvent, ils viennent deux ou trois fois... Ils ont une semaine pour se décider. »