Une trentaine d'écoles et d'universités françaises ont participé à Prague au 4e salon « Etudier en France »

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Pour la quatrième année consécutive se tenait, ce jeudi, à la Chapelle Bethléem à Prague, le Salon intitulé « Etudier en France ». Organisé par l'ambassade de France en collaboration avec l'Ecole supérieure des hautes études techniques de Prague, ce salon vise à informer les étudiants des différents cursus qui leur sont accessibles, des possibilités de financement de leur séjour ou encore des opportunités professionnelles en France, deuxième destination étrangère préférée des jeunes Tchèques pour leur formation supérieure. Pour leur fournir tous les renseignements nécessaires, une trentaine d'écoles et d'universités françaises avaient été invitées, parmi lesquelles l'Université de Perpignan. Son coordinateur pédagogique, Roger Bastrios, a précisé au micro de Radio Prague quelles étaient les questions les fréquemment posées par les candidats tchèques:

« Il y a une demande importante de renseignements sur les filières d'enseignement de la part d'étudiants et de lycéens qui vont passer leur baccalauréat et qui désirent s'inscrire en France, dans le cas présent plus précisément à Perpignan, sur le pourtour méditerranéen, au soleil, pour étudier le français ou d'autres disciplines comme la littérature, les sciences, le droit ou toute autre discipline qu'offrent les universités françaises. Nous sommes vraiment surpris par l'intérêt de ces jeunes qui sont attirés par les programmes européens et qui vont faire l'Europe de demain. »

-Les étudiants tchèques, mais aussi plus généralement en provenance d'Europe centrale et orientale, sont-ils nombreux à Perpignan ?

« Notamment sur les formations linguistiques des universités d'été, nous voyons arriver de plus en plus d'étudiants qui viennent de Moldavie, de Hongrie, même de Serbie, etc. Des étudiants qui étaient très rares il y a encore quelques années. Et nous sommes toujours très étonnés de constater leur très bon niveau linguistique et culturel. Je ne sais pas si c'est dû à un système éducatif structuré, qui avait une tradition, quoi qu'il en soit, c'est toujours avec beaucoup de plaisir que nous travaillons avec eux. Ils sont très motivés, très curieux d'autres cultures et ils échangent beaucoup avec les autres étudiants de notre établissement, qu'ils soient anglo-saxons, asiatiques ou autres. »

-La situation géographique de Perpignan est-elle un point fort de votre université ?

« Très certainement. Par rapport à nos collègues, nous sommes bien placés puisque nous sommes une petite université, à taille humaine, et en même temps nous avons l'avantage d'être au pied des Pyrénées dans un cadre naturel exceptionnel et à deux pas de la mer. Donc, effectivement, il y a un moment de l'année où, comme on le dit assez souvent, on peut faire du ski le matin et se baigner l'après-midi. Je crois que c'est une des rares régions françaises qui peut offrir ce type d'avantages. »

-Avec l'Union européenne, les cursus sont-ils désormais tout à fait identiques en France comme en République tchèque ?

« Oui, il y a un problème d'harmonisation européenne, mais la réforme « LMD » (Licence - Master - Doctorat) a été faite pour l'harmonisation des diplômes au sein de l'Europe. Je pense qu'on va de plus en plus vers une transparence des diplômes, ce qui sera tout à fait positif, car, il y a encore quelques années, il était très difficile de les harmoniser, ce qui freinait la mobilité. Là, on va vers quelque chose de plus simple et tout le monde s'en félicite, même si au début, c'est un peu complexe de mettre en place toutes ces réformes. »

-Votre université dispose-t-elle de partenariats avec d'autres universités en Europe centrale et orientale ?

« Alors, l'Université de Perpignan a une vocation méditerranéenne. Nous avons donc beaucoup de partenariats avec des universités du Maghreb, le Liban, et désormais nous développons un partenariat vers l'Asie du Sud-Est, notamment avec la Chine et Bangkok. Mais nous sommes quand même soucieux de rééquiliber avec l'Europe et l'Europe centrale. C'est d'ailleurs le but de notre présence ici. »